Projet de la 2e année
Chercheurs du réseau CoVaRR-Net
François Jean, Université de la Colombie-Britannique, responsable du Pilier 10 : Stratégies et thérapeutiques antivirales, chef de projet
Nathalie Grandvaux, Université de Montréal, adjointe du Pilier 10
Ioannis Ragoussis, Université McGill, responsable du Pilier 5
Deanna Santer, Université du Manitoba, adjointe du Pilier 10
Natalie Strynada, Université de la Colombie-Britannique, adjointe du Pilier 10
Rob Kozak, Sunnybrook Health Sciences Centre, membre du Pilier 10
Prameet Sheth, Université Queen’s, membre du Pilier 10
Joyce Wilson, Université de la Saskatchewan, membre du Pilier 10
Collaborateurs
Mel Krajden, BCCDC/Université de la Colombie-Britannique
Résumé simplifié
Les antiviraux approuvés par Santé Canada, comme le Remdesivir et le Paxlovid, jouent un rôle de plus en plus important pour limiter la gravité de la maladie et les décès dus à la COVID-19. Il est bien connu que pour d’autres infections par des virus à ARN, comme l’hépatite C et la grippe A, une résistance aux antiviraux s’est développée lorsqu’un traitement antiviral à long terme est utilisé en monothérapie, ce qui rend un médicament inefficace. Le développement d’une résistance aux quelques antiviraux disponibles contre le SRAS-CoV-2 n’a pas été bien étudié, mais le potentiel de développement d’une résistance aux médicaments est élevé pour un virus qui mute rapidement, comme celui-ci. Étant donné que de nouveaux variants préoccupants du SRAS-CoV-2 continuent d’apparaître et que l’utilisation des antiviraux augmente, nous avons identifié ces projets prioritaires pour évaluer le potentiel des variants Omicron à initier des mutations de résistance aux antiviraux contre les monothérapies et pour étudier les polythérapies antivirales prometteuses au cours de la deuxième année :
- Étudier la capacité des variants préoccupants du SRAS-CoV-2 (Omicron BA.2 et BA.5) à développer des mutations résistantes dans le cadre d’essais cellulaires et chez des patients hospitalisés et immunodéprimés au Canada.
- Utiliser des essais cellulaires pour comprendre comment les approches antivirales actuelles peuvent être améliorées, lorsqu’elles sont associées à des candidats cliniques de premier plan pour de nouveaux antiviraux ciblant les protéines de l’hôte nécessaires pour que le virus entre dans les cellules ou se réplique, et qui régulent la réponse immunitaire de l’hôte.
- Étudier et tester l’impact des mutations virales sur l’aptitude du virus, la sensibilité aux antiviraux et la manière dont les mutations affectent la liaison des médicaments antiviraux à leurs cibles au niveau atomique, et si elles ont un impact sur la signalisation immunitaire innée.
Ces travaux fourniront des renseignements essentiels sur le potentiel des variants Omicron du SRAS-CoV-2 à résister aux traitements antiviraux actuels et sur la façon dont les polythérapies antivirales peuvent être utilisées comme alternatives à la monothérapie pour améliorer le traitement.
Budget
Contribution en argent de 700 000$