À propos de nous
Le Consortium canadien des laboratoires universitaires de biosécurité de niveau 3 (CCABL3) est une initiative du réseau CoVaRR-Net qui facilite et accélère la recherche sur les agents pathogènes de risque de groupe 3 (RG3).
Le CCABL3 a joué un rôle essentiel dans le renforcement de la capacité du Canada à répondre aux menaces biologiques en améliorant la biosécurité et la préparation dans l’ensemble du pays. Il a mis en place un réseau riche en ressources, fiable et crédible qui permet aux scientifiques et au personnel hautement qualifié (PHQ) d’accéder à des informations cruciales, notamment des procédures opérationnelles normalisées (PON), des techniques, des protocoles et des réactifs liés aux installations de niveau de confinement 3 (NC3). De plus, le CCABL3 a servi de passerelle de communication essentielle entre les scientifiques universitaires canadiens, l’Agence de santé publique du Canada (ASPC) et le Laboratoire national de microbiologie (LNM) de l’ASPC, facilitant ainsi une collaboration directe et efficace avec le gouvernement.


Notre mission
La mission du CCABL3 comprend :
- Faciliter le partage des données et des informations
- Normaliser la formation du PHQ
- Réaliser une cartographie des ressources des laboratoires universitaires de NC3 existants
- Identifier les lacunes en matière de connaissances, d’expertise et d’infrastructure
- Fournir des PON pour les principaux tests (p. ex. test de neutralisation, croissance d’agents pathogènes, etc.)
- Produire et entreposer des pathogènes hautement prioritaires
- Faciliter le partage de réactifs et de spécimens clés
- Améliorer la coordination entre les laboratoires universitaires canadiens de NC3, les laboratoires de santé publique fédéraux et provinciaux et l’industrie.
Principaux succès
Collaboration
Depuis sa création, le CCABL3 a réussi à encourager la collaboration au sein de la communauté de NC3. Il a veillé à ce que toutes les universités U15 dotées de laboratoires de NC3 soient représentées et s’est activement engagé auprès des directeurs des NC3 de 17 établissements afin de recueillir des renseignements utiles sur la formation. L’organisation a également soutenu les agents de la sécurité biologique (ASB) en s’attaquant à des problèmes d’infrastructure et en facilitant les liens entre les installations. En outre, il a travaillé avec le laboratoire suédois de préparation en cas de pandémie et le réseau suédois de biosécurité de niveau 3 (BSN3), en échangeant régulièrement des informations et discutant des défis rencontrés dans les environnements de NC3.
Dépôt central
L’absence d’un dépôt central pour les agents pathogènes de NC3 a constitué un défi majeur au cours de la pandémie. En réponse, le CCABL3 a créé le premier dépôt central d’isolats du SRAS-CoV-2 au Canada, offrant ainsi une ressource précieuse à la communauté scientifique. L’organisation a également mis en place un accord de transfert de matériel (ATM) unifié, rationalisant le processus d’autorisation pour les demandes d’isolats et garantissant un accès efficace au matériel critique.
ResSources
Assurer le fonctionnement sûr et efficace des installations de NC3 au Canada est une priorité absolue pour le CCABL3. Reconnaissant qu’un accès facile aux lignes directrices est essentiel pour la biosécurité, le CCABL3 a élaboré des affiches sur les procédures opérationnelles clés qui ont été distribuées à toutes les installations de NC3 universitaires canadiennes. De plus, le CCABL3 a élaboré des PNO afin de normaliser les pratiques et de promouvoir la biosécurité dans les installations existantes et futures de NC3. Le CCABL3 a affiné les modèles opérationnels des NC3 en élaborant et en distribuant des sondages, et en organisant des ateliers pour améliorer les pratiques de cybersécurité dans la recherche sur les agents pathogènes de RG3.
Cartographie des infrastructures
Pendant la pandémie, le CCABL3 a cartographié les ressources des laboratoires de NC3 du Canada, ce qui a permis aux établissements d’identifier rapidement les compétences et les réactifs essentiels. Cette cartographie des infrastructures a joué un rôle crucial dans l’accélération de la recherche en facilitant une collaboration efficace et le partage des ressources à un moment critique.


2025
et au-delà
Avant la pandémie, la coordination entre les installations de NC3 au Canada était limitée. Cependant, le CCABL3 a depuis renforcé le réseau de NC3 en favorisant des relations solides avec les directeurs de CL3, les ASB et les gestionnaires d’installations. À l’avenir, le CCABL3 continuera à jouer un rôle de premier plan pour les laboratoires de NC3 partout au Canada. Il s’agit notamment de faciliter la recherche sur les agents pathogènes de NC3, de fournir des informations, des protocoles et des réactifs fiables à la communauté scientifique et de centraliser les informations sur les agents pathogènes et les réactifs disponibles à l’intention des chercheurs de tout le pays.
Membres du Comité exécutif du CCABL3


Mariana Baz
Membre CE, CCABL3
Chercheuse scientifique principale et chef de la Division de la sensibilité aux antiviraux au Centre collaborateur de recherche et de référence sur l’influenza (CCRRI) de l’Organisation mondiale de la santé
Professeure adjointe et directrice associée du laboratoire de biosécurité de niveau 3, Université Laval


Marcel Behr
Membre CE, CCABL3
Directeur, Maladies infectieuses, Université McGill; Directeur, Initiative interdisciplinaire en infection et immunité de McGill (MI4); Directeur, Laboratoire CL3, Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill
Codirecteur, Initiative interdisciplinaire en infection et immunité de McGill (MI4)


Sarah Viehbeck
Membre d’office, CCABL3
Conseillère scientifique en chef, Agence de la santé publique du Canada (ASPC)
Rajesh Jacob
Coordinateur
Conseil consultatif scientifique
Le président du comité exécutif rencontrera deux fois par an les membres du conseil consultatif scientifique pour faire le point sur les progrès réalisés et les initiatives prises. En retour, le Conseil fournira son avis et des recommandations au Comité exécutif afin de s’assurer que les actions entreprises bénéficient aux chercheurs de toutes les institutions.
Eric Arts
Université Western
Marc Aucoin
Université Waterloo
Jennifer Corcoran
Université de Calgary
Éric Cohen
Université de Montréal
Jocelyn Côté
Université d’Ottawa
Louis Flamand
Université Laval
Katrina Gee
Université Queen’s
Volker Gerdts
Université de la Saskatchewan
Scott Gray-Owen
Université de Toronto
Philippe Gros
Université McGill
Jason Kindrachuk
Université du Manitoba
Tom Hobman
Université de l’Alberta
Matthew Miller
Université McMaster
Eileen Denovan-Wright
Université Dalhousie