Le Consortium canadien des laboratoires
universitaires de biosécurité de niveau 3
À propos de nous
L’objectif du Consortium canadien des laboratoires universitaires de biosécurité de niveau 3 (Canadian Consortium of Academic Biosafety Level 3 [CCABL3]) est de faciliter et d’accélérer la recherche sur les agents pathogènes du groupe de risque 3 par les scientifiques, l’industrie et les laboratoires de santé publique canadiens. Il veillera également à ce que les pratiques exemplaires en matière de biosécurité soient mises en œuvre dans tous les établissements membres.
Ainsi, le cycle de vie complet d’une menace biologique – de la sensibilisation à la prévention, de la préparation à la détection et de l’intervention au rétablissement – peut être coordonné efficacement et rapidement. Grâce aux interactions et aux liens internationaux, l’objectif est de pouvoir fournir rapidement des conseils et des recommandations aux autorités canadiennes lorsqu’elles sont confrontées à de nouvelles menaces biologiques émergentes.


La mission consiste notamment à faciliter la formation de personnel hautement qualifié, à dresser la carte des ressources des laboratoires universitaires de biosécurité de niveau 3 existants, à cerner les lacunes en matière de connaissances, d’expertise et d’infrastructure, à fournir des procédures opérationnelles normalisées (POS) pour les principaux tests (p. ex., tests de neutralisation, croissance des agents pathogènes, etc.), à produire et à stocker des agents pathogènes hautement prioritaires, à faciliter le partage des réactifs et des spécimens importants et à améliorer la coordination entre les laboratoires universitaires de biosécurité de niveau 3 canadiens, les laboratoires de santé publique fédéraux et provinciaux et l’industrie.
Aider à se préparer pour les pandémies du future
Le réseau CoVaRR-Net estime qu’il est essentiel de se préparer aux futures pandémies, qu’elles soient causées par des virus ou des micro-organismes pathogènes tels que les bactéries et les champignons.
C’est pourquoi il jette actuellement les bases qui lui permettront de se transformer en un réseau de préparation à la pandémie qui favorisera les liens étroits, les collaborations et les relations avec les laboratoires de santé publique et l’industrie, car la contribution de chacun est essentielle en cas de pandémie.
Membres du comité exécutif du Consortium canadien de laboratoires universitaires de biosécurité de niveau 3 (CCABL3)


Bintou Ahidjo
Membre CE, Consortium canadien de laboratoires universitaires de biosécurité de niveau 3
Gestionnaire de plateforme de recherche, Facility for Infectious Disease and Epidemic Research, Université de la Colombie-Britannique
Professeure adjointe honoraire, Département de microbiologie et d’immunologie, Université de la Colombie-Britannique


Mariana Baz
Membre CE, Consortium canadien de laboratoires universitaires de biosécurité de niveau 3
Chercheuse scientifique principale et chef de la Division de la sensibilité aux antiviraux au Centre collaborateur de recherche et de référence sur l’influenza (CCRRI) de l’Organisation mondiale de la santé
Professeure associée et directrice associée du laboratoire de biosécurité de niveau 3, Université Laval


Marcel Behr
Membre CE, Consortium canadien de laboratoires universitaires de biosécurité de niveau 3
Directeur adjoint de programme, Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale (MIISM), Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR- CUSM)
Codirecteur, Initiative interdisciplinaire en infection et immunité de McGill (MI4)


David J. Kelvin
Membre CE, Consortium canadien de laboratoires universitaires de biosécurité de niveau 3
Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la vaccinologie translationnelle et l’inflammation
Professeur, Département de microbiologie et d’immunologie, Université Dalhousie
Conseil consultatif scientifique
Le président du comité exécutif rencontrera deux fois par an les membres du conseil consultatif scientifique pour faire le point sur les progrès réalisés et les initiatives prises. En retour, le Conseil fournira son avis et des recommandations au Comité exécutif afin de s’assurer que les actions entreprises bénéficient aux chercheurs de toutes les institutions.
Bintou Ahidjo
Université de la Colombie-Britannique
Eric Arts
Université Western
Marc Aucoin
Université Waterloo
Éric Cohen
Université de Montréal
Jocelyn Côté
Université d’Ottawa
Louis Flamand
Université Laval
Katrina Gee
Université Queen’s
Volker Gerdts
Université de la Saskatchewan
Scott Gray-Owen
Université de Toronto
Philippe Gros
Université McGill
Jason Kindrachuk
Université du Manitoba
Tom Hobman
Université de l’Alberta
Matthew Miller
Université McMaster
Eileen Denovan-Wright
Université Dalhousie
Étienne Caron, Ph. D.
Étienne Caron, Ph. D., est un expert en immunologie des systèmes et en immunopeptidomique. Son groupe élabore et applique des techniques de spectrométrie de masse expérimentales et informatiques pour caractériser le répertoire des épitopes de lymphocytes T présentés par les molécules HLA. Au sein du réseau CoVaRR-Net, l’équipe d’Étienne étudie comment les variants du SRAS-CoV-2 diversifient les épitopes des lymphocytes T et l’immunité des lymphocytes T au sein des populations humaines. Ses travaux ont des implications dans l’évolution virale, la gravité de la maladie, la résistance aux vaccins et l’immunité collective.
Étienne a obtenu un doctorat en sciences biomédicales de l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC) de l’Université de Montréal. Il a ensuite complété sa formation en immunopeptidomique basée sur la spectrométrie de masse à l’ETH-Zürich en Suisse avec le Pr Ruedi Aebersold. Étienne est le fondateur et l’ancien directeur (2015-2020) du « Human Immunopeptidome Project », une initiative internationale sous l’égide de la « Human Proteome Organization (HUPO) ». Il est directeur adjoint de l’axe de recherche « Maladies immunitaires et cancer » et directeur de la plateforme de spectrométrie de masse au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine à Montréal.
Brad Pickering, Ph. D.
Brad Pickering, Ph. D., est chercheur scientifique et directeur de l’unité des agents pathogènes spéciaux au Centre national des maladies animales exotiques de l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Il est professeur associé au Département de microbiologie médicale et des maladies infectieuses de l’Université du Manitoba et professeur adjoint affilié au Département de microbiologie vétérinaire et de médecine préventive de l’Iowa State University. Ses recherches portent sur les zoonoses émergentes et réémergentes d’importance vétérinaire. Il s’intéresse particulièrement aux hénipavirus, aux ébolavirus, aux bunyavirus et aux coronavirus. Les recherches sur la pathogenèse, l’immunomodulation et les interactions virus-hôte présentent un intérêt particulier.
Brad est titulaire d’un B. Sc. en microbiologie et d’un doctorat du Département de microbiologie de l’Université du Manitoba. Il a effectué un stage postdoctoral au Département des maladies infectieuses de l’Hôpital pour enfants de Boston et au Département de microbiologie et d’immunobiologie de la Harvard Medical School. Après ces travaux, il est retourné à Winnipeg et a effectué un stage postdoctoral au Département de microbiologie médicale et des maladies infectieuses de l’Université du Manitoba, travaillant dans l’unité des agents pathogènes spéciaux du Centre national des maladies animales exotiques. Depuis le début de la pandémie de COVID-19, il travaille sur la mise au point de test de dépistage rapide au point de service, sur la sensibilité du bétail du pays et sur le développement de vaccins.
Robert Delatolla, Ph. D.
Robert Delatolla, Ph. D., est professeur titulaire au Département de génie civil de l’Université d’Ottawa et directeur associé de l’Institut de génie de l’environnement Ottawa-Carleton.
Robert a obtenu son doctorat du Département de génie chimique de l’Université McGill. Ses recherches portent sur le génie de l’environnement et sont axées sur le traitement biologique des eaux usées et la surveillance des maladies dans les eaux usées. Il s’intéresse particulièrement à la modification et à l’optimisation des technologies de traitement des eaux usées afin de protéger les eaux naturelles.
Le groupe de recherche de Robert utilise les méthodes d’analyse microbienne et génomique pour faire progresser notre compréhension des technologies de traitement des eaux usées à l’échelle méso, micro et moléculaire. Son groupe de recherche s’intéresse également à améliorer notre compréhension de la surveillance de la COVID-19 et d’autres maladies dans les eaux usées. Son groupe s’intéresse au développement et à l’avancement des méthodes analytiques actuelles pour la détection et la quantification des maladies communautaires dans les eaux usées.
Curtis Cooper
Le Dr Curtis Cooper a été formé à l’Université de la Saskatchewan (M.D. 1994). Il a reçu son diplôme de médecine interne en 1997 et en maladies infectieuses en 1999 de l’Université du Manitoba. Il a obtenu une bourse de recherche sur le VIH et une maîtrise en épidémiologie en 2002 de l’Université d’Ottawa. Le Dr Cooper est professeur de médecine à l’Université d’Ottawa, scientifique à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, directeur du Programme de lutte contre l’hépatite virale de l’Hôpital d’Ottawa et consultant à la Division des maladies infectieuses de l’Hôpital d’Ottawa. Il est directeur clinique de la cohorte COVID-19 du projet « Halte à la propagation Ottawa. En tant que chercheur clinique, ses activités de recherche englobent le VIH, l’hépatite virale, la COVID-19 et le développement de vaccins. Ses travaux sont axés sur la mise au point de nouveaux agents thérapeutiques et sur l’administration d’un traitement qui maximise la sécurité, l’observance et l’innocuité.
Selena M. Sagan
Selena M. Sagan, Ph. D., est professeure agrégée aux Départements de microbiologie et immunologie et de biochimie de l’Université McGill. Pre Sagan a obtenu son doctorat à l’Université d’Ottawa en travaillant sur un suppresseur viral d’interférence à ARN avec le Pr John Pezacki et la Pre Natalie Goto. Pour son stage postdoctoral, elle s’est tournée vers le domaine des microARN et a suivi une formation avec le Pr Peter Sarnow à l’Université de Stanford.
En 2013, Selena a lancé son programme de recherche indépendant à l’Université McGill et elle est actuellement titulaire de la Chaire de recherche du Canada en biologie de l’ARN et des infections virales. Son laboratoire étudie les virus à ARN positif de la famille des Flaviviridae (virus de l’hépatite C, de la dengue et du Zika) et des Coronaviridae (coronavirus humains 229E, OC-43 et SARS-CoV-2) ainsi que les virus à ARN négatif (virus respiratoire syncytial). Son programme de recherche porte principalement sur les interactions ARN-ARN et protéine-ARN à l’interface hôte-virus.
Samira Mubareka
Samira a obtenu son doctorat en médecine à l’Université Dalhousie en 1999 et sa formation en médecine interne à l’Université McGill en 2002. Elle s’est spécialisée dans les maladies infectieuses et la microbiologie médicale à l’Université du Manitoba (2005). Elle a ensuite obtenu une bourse de recherche à la Mount Sinai School of Medicine, à New York, dans le laboratoire du Pr Peter Palese, au Département de microbiologie (2009). Samira s’est consacrée à l’élaboration d’un nouveau modèle pour la transmission du virus de la grippe, développant un intérêt pour l’aérobiologie de la transmission des virus respiratoires, qui demeure au cœur de son travail.
Samira est actuellement virologue, microbiologiste médicale et médecin spécialiste des maladies infectieuses au Sunnybrook Health Sciences Centre à Toronto et au Département de médecine de laboratoire et de pathobiologie de l’Université de Toronto. Elle travaille sur le SRAS-CoV-2 depuis le début de la pandémie en Amérique du Nord, principalement sur la biologie virale, les bioaérosols et l’exposition, la génomique et le diagnostic grâce à des collaborations étroites et transdisciplinaires entre l’ingénierie, la biologie computationnelle, la virologie moléculaire et la santé animale.
Samira est conseillère scientifique en chef du Groupe d’experts sur la COVID-19 du Canada. Elle siège également au comité de mise en œuvre du projet VirusSeq du Réseau canadien de génomique COVID-19 (RCanGéCO) et de l’Ontario COVID-19 Science Advisory Table. Elle se concentre actuellement sur la compréhension de la biologie et de la transmission des variants préoccupants du SRAS-CoV-2 et sur la contagion zoonotique des coronavirus.
Jason Kindrachuk
Jason Kindrachuk, Ph. D., est professeur adjoint au Département de microbiologie médicale et des maladies infectieuses de l’Université du Manitoba et titulaire de la chaire de recherche du Canada de niveau 2 sur la pathogenèse moléculaire des virus émergents et réémergents. Son expertise et ses expériences de recherche sont axées sur la pathogenèse des virus émergents et la préparation aux éclosions, en particulier au sein des communautés vulnérables. Il participe activement à de multiples activités internationales de sensibilisation scientifique avec des partenaires régionaux en Afrique, notamment en Sierra Leone, au Gabon et au Kenya. Ses recherches se concentrent sur la circulation, la transmission et la pathogenèse des virus émergents qui représentent la plus grande menace pour la santé humaine et animale mondiale.
Jason est titulaire d’un baccalauréat et d’un doctorat en biochimie de l’Université de la Saskatchewan. Après ses études supérieures, il a effectué des stages postdoctoraux à l’Université de la Colombie-Britannique et aux National Institutes of Health (Bethesda, Maryland). Jason est affilié à l’Université de la Sierra Leone et il est un scientifique invité de l’Agence de santé publique du Canada et de l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Il a récemment terminé un détachement de 12 mois auprès de la Vaccine and Infectious Diseases Organization (Saskatoon) afin de participer aux efforts de recherche sur la COVID-19.
Jason a fait partie de plusieurs groupes de travail sur la COVID-19 de l’Organisation mondiale de la santé, ainsi que du comité consultatif sur la recherche sur le virus de la variole. Il a également apporté son soutien à la réponse à l’épidémie causée par le virus Ebola en Afrique de l’Ouest en 2014. Jason est membre du comité exécutif de la Société canadienne pour la virologie. Il participe activement à la formation de jeunes chercheurs pour des carrières en recherche sur les maladies infectieuses et en communication scientifique nationale et internationale par l’entremise des médias.
Arinjay Banerjee
Arinjay Banerjee, Ph. D., est chercheur en début de carrière et chercheur scientifique à la Vaccine and Infectious Disease Organization (VIDO), professeur auxiliaire à l’Université de la Saskatchewan et professeur adjoint auxiliaire à l’Université de Waterloo. Son groupe de recherche à la VIDO étudie comment les virus zoonotiques émergents interagissent avec leur réservoir (c.-à-d. les chauves-souris) et se propagent aux hôtes (c.-à-d. les humains et le bétail) en utilisant un cadre de virologie moléculaire, d’immunologie innée et d’Une seule santé.
Arinjay a reçu son doctorat de l’Université de Saskatchewan en 2018 pour lequel il a étudié les interactions coronavirus-hôtes chez les humains et les chauves-souris. Sa thèse de doctorat s’est vu décerner la médaille d’or du gouverneur général. Il a effectué sa formation postdoctorale en tant que boursier du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) à l’Université McMaster (2018-2021). Il a ensuite été nommé chercheur invité à l’Université de Toronto (2020-2021) afin de contribuer à la lutte contre la pandémie de COVID-19.
Marc-André Langlois
Marc-André Langlois, Ph. D., est spécialisé en virologie moléculaire et en immunité innée. Au cours des 17 dernières années, ses recherches ont principalement porté sur les défenses immunitaires intrinsèques de l’hôte qui jouent un rôle important dans la limitation des infections rétrovirales, comme le VIH, et des zoonoses rétrovirales. Il est professeur au Département de biochimie, microbiologie et immunologie de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en virologie moléculaire et immunité intrinsèque et membre du Collège de la Société royale du Canada. Il est aussi directeur de l’installation de confinement biologique CL2+ de l’Université d’Ottawa et il a mis en place l’un des centres de recherche de dépistage de la COVID-19 à haut débit les plus importants au Canada. Marc-André a obtenu son doctorat en biologie moléculaire et cellulaire à l’Université Laval, à Québec. Il a ensuite effectué son stage postdoctoral au Laboratory of Molecular Biology du Medical Research Council à Cambridge, au Royaume-Uni.
Au tout début de la pandémie, Marc-André a orienté les priorités de recherche de son laboratoire vers la mise au point de nouveaux outils de diagnostic, notamment des tests sérologiques, de nouveaux anticorps thérapeutiques et un vaccin par pulvérisation nasale d’origine végétale contre le SRAS-CoV-2. Marc-André a travaillé en étroite collaboration avec des organismes fédéraux tels que le Laboratoire national de microbiologie (LNM), le Conseil national de recherches du Canada (CNRC), l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et Statistiques Canada. Il a également contribué à plusieurs projets et travaillé au sein de plusieurs équipes du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC), dont des groupes de travail sur les études et le dépistage en immunité et le réseau sur les soins de longue durée.
Ninan Abraham
Ninan possède une expertise de premier plan en données intersectionnelles et désagrégées sur les minorités racisées. Il a accordé une entrevue au Globe and Mail dans laquelle il a émis des recommandations destinées aux décideurs des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et du Conseil national de recherches du Canada (CNRC) concernant les bonnes pratiques en matière d’EDI. Il fait partie du groupe de travail du président de l’UBC de lutte contre le racisme et l’excellence inclusive.
Après avoir obtenu son doctorat à l’Université d’Ottawa, Ninan a effectué un stage postdoctoral à l’Université de Californie à San Francisco.
Cecilia L. Jenkins
À la recherche de nouveaux défis, Cecilia est entrée à l’Université d’Ottawa où elle a assumé des rôles aux responsabilités croissantes, d’abord à la Faculté d’ingénierie en tant que responsable du développement de la recherche, puis au Bureau de la recherche du vice-président en tant que gestionnaire et directrice responsable de divers portefeuilles, dont la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) et le programme des CRC, ainsi que des possibilités de financement provinciales. Elle a joué un rôle déterminant dans la création d’un nouveau service administratif pour les prix et distinctions de recherche. Cecilia a également travaillé à l’Université du Québec en Outaouais où elle a créé des services et des outils qui ont permis d’obtenir des financements supérieurs aux taux de réussite nationaux, ce qui est exceptionnel pour une petite université (p. ex. subvention FONCER du CRSNG).
Angela L. Rasmussen
Angie est titulaire d’un baccalauréat en sciences biologiques du Smith College (Northampton, MA, États-Unis), ainsi que d’une maîtrise, d’une maîtrise en philosophie et d’un doctorat en microbiologie et immunologie de l’Université Columbia (New York, NY, États-Unis). Elle a effectué son stage postdoctoral à l’Université de Washington (Seattle, WA, États-Unis) et a précédemment occupé des postes de professeure à l’Université de Washington et à la Columbia Mailman School of Public Health. En plus de son poste principal à l’organisation VIDO, Angie est également chercheuse affiliée au Georgetown Center for Global Health Science and Security (Washington, DC, États-Unis). Elle est membre du Consortium Verena, une initiative internationale multidisciplinaire visant à prédire et à étudier les pathogènes viraux émergents. Outre ses travaux de recherche et ses publications scientifiques, elle est une communicatrice scientifique prolifique, tant sur les médias sociaux que dans la presse grand public, et écrit pour de nombreuses publications, dont Forbes, Leaps.org, Slate, Foreign Affairs, le Washington Post et le New York Times.
Jen Gommerman
Jen Gommerman, Ph. D., est titulaire de la chaire de recherche du Canada sur l’immunité liée aux tissus et apporte à l’équipe du Réseau de l’intervention de recherche rapide sur les variants du coronavirus (CoVaRR-Net) une vaste expérience en matière d’immunité adaptative et de protection vaccinale. Ses recherches portent sur la façon dont les membres de la superfamille des molécules du facteur de nécrose tumorale (TNF) régulent l’immunité et l’auto-immunité. Son équipe a mis en évidence un nouvel axe intestin-cerveau qui régule la neuroinflammation et examine le rôle des lymphocytes B chez les patients atteints de la sclérose en plaques (SP) et dans des modèles animaux de SP. Plus récemment, Jen a étudié la réponse des anticorps au SRAS-CoV-2 dans des échantillons de salive de patients atteints de la COVID-19.
Jen a obtenu son doctorat (immunologie) à l’Université de Toronto en 1998. Elle a ensuite reçu une bourse de recherche postdoctorale à la Harvard Medical School, où elle a étudié la voie du complément, puis elle s’est jointe à Biogen Inc. à titre de scientifique en 2000. Pendant son séjour chez Biogen, elle s’est intéressée aux cellules B, à la sclérose en plaques et à la superfamille des molécules TNF. Après trois ans dans l’industrie, elle est retournée dans le monde universitaire en tant que professeure adjointe (immunologie) à l’Université de Toronto en 2003 et elle a été promue professeure titulaire en 2015.
Mark Brockman
Mark Brockman, Ph. D., est un expert en pathogenèse, adaptation et évitement immunitaire des virus. Ses travaux de recherche reposent sur des approches de biologie moléculaire et cellulaire visant à évaluer l’impact de la diversité des séquences génétiques du VIH sur la fonction des protéines virales et sur leur reconnaissance par les lymphocytes T. Ces travaux ont un intérêt pratique dans la conception de vaccins et de traitements basés sur l’immunité. Son équipe a observé des mutations atténuantes dans le VIH qui sont sélectionnées par des cellules T CD8. Elle a examiné le rôle des protéines accessoires virales dans l’évitement de l’immunité intrinsèque, innée et adaptative et elle a découvert des caractéristiques des clonotypes de récepteurs de lymphocytes T à réaction croisée qui sont associées au contrôle de l’infection.
L’expertise de Mark sur l’évitement immunitaire et sur les mécanismes d’adaptation est particulièrement pertinente dans le cadre des études portant sur les nouveaux variants du SRAS-CoV-2. Il collabore étroitement avec des chercheurs aux États-Unis et en Afrique du Sud, et il codirige actuellement des études visant à examiner les réponses immunitaires déclenchées par le vaccin contre la COVID-19 au sein de populations à risque de maladie grave après l’infection.
Mark a obtenu son doctorat en virologie à l’Université Harvard en 2001 et effectué une formation postdoctorale conjointe en immunologie à la Harvard Medical School et au Partners AIDS Research Center at the Massachusetts General Hospital. En 2009, il s’est joint à la faculté de l’Université Simon Fraser, et en 2021, il y est promu professeur titulaire.
Scott Halperin
Scott Halperin, M.D., est professeur de pédiatrie et de microbiologie et immunologie à l’Université Dalhousie à Halifax, en Nouvelle-Écosse. Il est directeur du Centre canadien de vaccinologie, chercheur principal désigné du Réseau canadien de recherche sur l’immunisation (RCRI) et de son prédécesseur, le PCIRN (Réseau de recherche sur la grippe de l’Agence de la santé publique du Canada et des Instituts de recherche en santé du Canada), cochercheur principal du Programme canadien de surveillance active de l’immunisation (IMPACT) et membre du comité exécutif de l’Association canadienne pour la recherche, l’évaluation et l’éducation en immunisation (CAIRE). Il a joué un rôle fondamental dans la mise sur pied de ces réseaux canadiens de recherche en collaboration qui réalisent des recherches évaluatives sur les vaccins afin d’éclairer les politiques et les pratiques de santé publique.
Scott a également siégé à des comités provinciaux, nationaux et internationaux du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, de l’Agence de santé publique du Canada, des Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis et de l’Organisation mondiale de la santé. Ces comités constituent des forums pour la diffusion des résultats de recherche auprès des décideurs et des responsables des politiques, évaluent les programmes de vaccination existants et proposés, et formulent des recommandations sur l’établissement des priorités de ces programmes. Scott a joué un rôle très actif dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 dès le début; il a été nommé membre de l’équipe de direction du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC) et coprésident du Groupe de référence sur la surveillance des vaccins (GRSV).
Scott est titulaire d’un B. Sc. de l’Université de Stanford et d’un doctorat en médecine de l’Université de Cornell. Il a effectué son stage postdoctoral en maladies infectieuses pédiatriques à l’Université de Virginie et à l’Université du Minnesota. Ses recherches portent sur le diagnostic, le traitement et la prévention de la coqueluche et d’autres maladies évitables par la vaccination.
Ciriaco Piccirillo
Ciriaco a obtenu son doctorat en 1998 à l’Université McGill avant de suivre une formation au réputé National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID)’s Laboratory of Immunology, qui fait partie des National Institutes of Health (NIH) des États-Unis. En 2003, Ciriaco est revenu à l’Université McGill pour établir son programme de recherche au sein du Département de microbiologie et d’immunologie.
Ciriaco a reçu de nombreuses distinctions institutionnelles, provinciales et internationales, dont une bourse de nouveau chercheur des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), une bourse Chercheurs-boursiers du Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ), une Chaire de recherche du Canada sur les lymphocytes régulateurs et le système immunitaire, une bourse Dr Phil Gold pour l’excellence en recherche, ainsi que le Anna Maria Solinas Laroche Career Award en immunologie. Il a siégé à plusieurs comités de rédaction et comités consultatifs scientifiques, dont le conseil d’administration de la Federation of Clinical Immunology Societies (FOCIS) et le McGill COVID-19 Research Consortium. Au cours des dernières années, il est membre du groupe de travail sur les tests immunologiques au sein du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC).
Ciriaco dirige un programme de recherche axé sur la régulation de la réponse immunitaire adaptative dans la santé et la maladie par le biais des lymphocytes T régulateurs (Treg) Foxp3+ qui est reconnu à l’échelle internationale. L’objectif global de son programme est de déterminer si les déficiences ou les améliorations du développement ou de la fonction des cellules Treg modulent l’apparition de troubles auto-immuns, infectieux ou inflammatoires chroniques.
Manish Sadarangani
Manish Sadarangani, M.D., Ph. D., est directeur du Vaccine Evaluation Center à l’Institut de recherche du BC Children’s Hospital et professeur agrégé de la division des maladies infectieuses du département de pédiatrie de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC). Il a suivi sa formation de premier cycle en médecine et effectué sa résidence en pédiatrie à Cambridge, Oxford et à Londres, au Royaume-Uni. Ensuite, il a obtenu son doctorat auprès du Oxford Vaccine Group, pendant lequel il a mis au point de nouveaux candidats vaccins contre le méningocoque du sérogroupe B. Il a effectué un stage de recherche en pédiatrie des maladies infectieuses à Vancouver en 2013 avant de retourner à Oxford pour travailler comme médecin dans cette spécialité. Manish a travaillé en pédiatrie dans le monde entier, y compris en Afrique subsaharienne, en Asie, en Australie, en Amérique du Nord et en Europe. Ses travaux de recherche mettent en lien des essais cliniques avec la microbiologie, l’immunologie et l’épidémiologie de base pour répondre à des problématiques importantes sur le plan clinique en matière d’immunisation et de maladies évitables par la vaccination.
Manish est cochercheur principal du Programme canadien de surveillance active de l’immunisation (IMPACT), qui a pour objectif la surveillance des infections évitables par la vaccination et des effets indésirables provoqués par une immunisation dans les hôpitaux pédiatriques de soins tertiaires du Canada. Il est titulaire d’une chaire de l’Association canadienne pour la recherche, l’évaluation et l’éducation en immunisation (CAIRE), ce qui lui permet de collaborer et d’entretenir des partenariats multidisciplinaires avec tous les principaux intervenants de l’immunisation au Canada. Il est chercheur principal au sein du Réseau canadien de recherche sur l’immunisation (RCRI), notamment dans le cadre de plusieurs études en rapport avec la COVID-19. Dr Sadarangani est membre du Groupe stratégique consultatif d’experts sur la vaccination et les vaccins contre le méningocoque de l’Organisation mondiale de la Santé.
Depuis le début de la pandémie de COVID-19, il a travaillé en tant que directeur ou collaborateur sur des études cliniques visant à améliorer la compréhension de l’épidémiologie et de la transmission du SRAS-CoV-2, des réponses immunitaires aux infections et aux vaccinations, et de l’innocuité des vaccins contre la COVID-19, y compris dans le cadre d’essais cliniques de vaccins contre la COVID-19.
Louis Flamand
Louis Flamand, Ph. D., M.B.A., apporte plus de 25 ans d’expérience dans l’étude de la pathogenèse virale et assurera le leadership au sein du RCanGéCO pour l’isolement et la caractérisation rapide des variants préoccupants (VOC). Sa connaissance du réseau CanCOVID et de la Société canadienne de virologie, ainsi que sa participation à ces réseaux, permettront de réagir rapidement.
Louis est professeur titulaire et directeur du Département de microbiologie-maladies infectieuses-immunologie de la Faculté de médecine de l’Université Laval. Il est également chercheur principal à la Division des maladies infectieuses et immunitaires du Centre de recherche du CHU de Québec–Université Laval. Avant de se joindre à l’Université Laval, Louis a obtenu son doctorat à l’Université de Montréal et une formation postdoctorale aux National Institutes of Health et à l’Institute of Human Virology (Maryland, É.-U.). Il a obtenu un M.B.A. en gestion pharmaceutique de l’Université Laval.
Tout au long de sa carrière, Louis a reçu plusieurs bourses de prestige et un soutien financier continu de plusieurs organismes de financement pour ses travaux en virologie. Il est l’auteur de plus de 100 publications évaluées par des pairs et l’éditeur principal du livre « Human Herpesviruses HHV-6A, HHV-6B & HHV-7: Diagnosis and Clinical Management », 3e édition.
Stephen Barr
Stephen Barr, Ph. D., est professeur agrégé au Département de microbiologie et d’immunologie de l’Université Western. Ses recherches portent sur les interactions complexes entre virus et hôte des pathogènes viraux émergents, et plus particulièrement sur la réponse interféron de l’hôte. Son équipe étudie les virus de niveau de confinement 2 et 3, tels que le VIH, les virus de type Ebola et le SRAS-CoV-2, dans la nouvelle installation ImPaKT à la fine pointe de la technologie, dotée de scanneurs et d’instruments d’imagerie à barrière fermée. Ce matériel de haute technologie permet à Stephen et à son équipe de mettre au point des outils et des méthodes pour mieux comprendre la progression des maladies infectieuses émergentes (in vitro et in vivo), identifier et tester de nouveaux agents antiviraux, créer des réactifs diagnostiques permettant de caractériser les réservoirs cachés d’agents pathogènes et pour effectuer une détection précoce et précise des infections.
Stephen apporte au réseau CoVaRR-Net plus de 20 ans d’expérience en virologie moléculaire, biologie cellulaire, biochimie, bio-informatique et génomique. Il a obtenu son doctorat (biologie moléculaire) à l’Université de Calgary en étudiant les mécanismes de défense du parasite tropical Leishmania. Il a ensuite suivi une formation postdoctorale en virologie moléculaire à l’Université de Pennsylvanie et à l’Université d’Alberta dans le domaine des interactions virus-hôte.
Jennifer Corcoran
Le laboratoire de Jennifer (Jenn) étudie un virus oncogène, l’herpèsvirus associé au sarcome de Kaposi (KSHV) et l’interaction complexe entre l’infection chronique et le cancer. Tirant parti de son expertise en matière d’interactions virus-hôte, le laboratoire étudie désormais également les coronavirus humains, notamment le SRAS-CoV-2. Jenn et son équipe de laboratoire ont de l’expérience en virologie moléculaire et en génétique des virus recombinants, ce qui sera important pour la caractérisation in vitro des variants préoccupants du SRAS-CoV-2.
En plus d’être présidente du Comité d’éducation et de formation des stagiaires de l’Institut de recherche Charbonneau, Jenn est également membre du Comité d’éducation des diplômés en microbiologie et une ardente défenseure de l’éducation des étudiants diplômés. Elle est aussi présidente du Groupe d’utilisateurs de l’installation CL3 à l’Université de Calgary.
Darryl Falzarano
Darryl Falzarano, Ph. D., possède plus de 15 ans d’expérience dans l’étude des virus hautement pathogènes, y compris Ebola, Lassa, MERS-CoV et maintenant SARS-CoV-2, dans des modèles animaux – principalement dans le contexte de la pathogenèse et du développement viraux et dans l’évaluation des traitements et des vaccins. Il aidera la direction du réseau CoVaRR-Net à isoler et à caractériser rapidement les variants préoccupants. Sa grande expérience de travail avec les coronavirus dans des laboratoires à haut niveau de confinement permettra de réagir rapidement aux nouveaux variants.
Darryl est chercheur à la Vaccine and Infectious Disease Organization (VIDO) de l’Université de la Saskatchewan et professeur adjoint au Département de microbiologie vétérinaire du Western College of Veterinary Medicine de l’Université de la Saskatchewan. Avant de rejoindre VIDO, Darryl a obtenu son doctorat à l’Université du Manitoba et a suivi une formation postdoctorale aux Rocky Mountain Laboratories, qui font partie du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), National Institutes of Health (NIH), situé à Hamilton, dans le Montana. En 2014, il a été déployé au Liberia pour apporter un soutien diagnostique à Médecins sans frontières pendant l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest.
Darryl a établi plusieurs modèles animaux pour le MERS-CoV (macaques rhésus, ouistitis et alpagas) et le SRAS-CoV-2 (furets, hamsters et singes verts africains) et il les a utilisés pour évaluer des vaccins, des antiviraux et des immunothérapies. Son laboratoire a été le premier au Canada à isoler le virus du SRAS-CoV-2 et le premier établissement universitaire canadien à soumettre un vaccin à des essais cliniques.
Denis Leclerc
Denis est professeur titulaire et directeur adjoint de la Division des maladies infectieuses et immunitaires du Centre de recherche du CHU de Québec–Université Laval. Avant de se joindre à l’Université Laval, Denis a obtenu son doctorat à l’Université de Toronto et suivi une formation postdoctorale à l’Institut Friedrich Miescher à Basel, en Suisse. Il a fondé l’entreprise FOLIA-BIOTECH en 2006, dont il a aussi été le directeur scientifique jusqu’en 2020 et le président du conseil d’administration entre 2008 et 2012.
Au cours de sa carrière, Denis a reçu plusieurs bourses d’études sur concours ainsi qu’un soutien financier continu de la part de plusieurs organismes de financement pour ses travaux en virologie (sur le virus de l’hépatite C) et sur la mise au point de vaccins à nanoparticules contre différentes maladies virales dont la grippe A et la COVID-19. Il est l’auteur de plus de 72 publications évaluées par des pairs et membre du comité de rédaction de la revue Vaccines.
Silvia Vidal
Silvia Vidal, Ph. D., est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en pathogenèse de l’infection et de l’inflammation. Son laboratoire élabore des plateformes génétiques pour souris afin de découvrir et de caractériser fonctionnellement l’interface moléculaire entre les virus pathogènes, l’inflammation et l’immunité. À l’aide de modèles de pneumonie grippale, d’encéphalite herpétique, de myocardite du virus Coxsackie et d’infection à cytomégalovirus disséminée, son équipe a découvert des molécules hôtes clés (TNNI3K, c-REL, USP15, PLA2G7, récepteurs des cellules NK) qui peuvent soit stimuler des voies de signalisation de protection contre les virus ou entraîner des inflammations non régulées aux effets néfastes. Plus récemment, son laboratoire travaille sur un nouveau modèle ACE2 humain knock-in pour la recherche biomédicale, sur le rôle des cellules NK dans la COVID-19 et sur l’étude de l’évolution du SRAS-CoV-2 dans des modèles immunodéprimés.
Silvia a obtenu son doctorat en virologie en 1990 à l’Université de Genève, en Suisse. Elle a effectué une formation postdoctorale à l’Université McGill, où elle a travaillé sur le clonage et la caractérisation du locus de résistance naturelle Bcg/Itg/Lsh, lequel contrôle la sensibilité aux mycobactéries et autres parasites intracellulaires. Ensuite, elle s’est jointe à l’Institut de recherche de l’Hôpital Général de Montréal en tant que chercheuse en sciences médicales puis à l’Université d’Ottawa au poste de professeure adjointe, qu’elle a occupé pendant cinq ans. Pendant cette période, elle a découvert le rôle non redondant des cellules NK lors d’une infection virale. Silvia est ensuite retournée à l’Université McGill en tant que professeure agrégée au Département de génétique humaine et Chaire de recherche du Canada sur la réponse de l’hôte à l’infection virale (2004-2018). Elle a été promue professeure titulaire en 2010.
À McGill, elle a dirigé plusieurs grands projets de recherche multi-institutionnels, y compris un dépistage de mutagenèse chimique chez la souris pour les réponses altérées au défi pathogène et un programme de recherche sur la maladie pulmonaire interstitielle dans les maladies rhumatoïdes auto-immunes systémiques. En 2015, elle a été nommée directrice du Centre de recherche de McGill sur les traits complexes, qui regroupe 35 chercheurs utilisant des approches multidisciplinaires pour comprendre les fondements de la susceptibilité aux maladies infectieuses et inflammatoires.
Depuis 2017, Silvia codirige le Centre de phénogénomique, une des dix plateformes de technologies génomiques de Génome Canada, lequel offre des analyses standardisées fonctionnelles et de résultats de réponses de l’hôte aux stress in vivo pour plusieurs immunogènes et pathogènes. Depuis 2020, elle codirige également la plateforme CL3 de l’Université McGill, dont les travaux sont axés sur le SRAS-CoV-2.
Anne-Claude Gingras
Anne-Claude Gingras, Ph. D., est une experte en protéomique fonctionnelle qui met au point des outils pour mieux comprendre comment les protéines s’associent les unes aux autres pour accomplir leurs activités. Son laboratoire se concentre sur l’étude de la signalisation cellulaire à l’aide d’approches systématiques et sur la mise au point de technologies protéomiques quantitatives. Elle crée également des outils informatiques qui permettent une meilleure analyse et visualisation des résultats de la protéomique et contribue à la formation de la prochaine génération de chercheurs en protéomique et en biologie des systèmes. Grâce aux outils qu’elle a mis au point, son groupe a identifié de nouveaux complexes protéiques et des composants de signalisation qui permettent de mieux comprendre les perturbations associées au cancer et aux maladies rares. Anne-Claude codirige le Network Biology Collaborative Centre (une plateforme technologique de Génome Canada) et est rédactrice en chef adjointe de Molecular and Cellular Proteomics.
Son expertise en matière d’interactions protéiques est essentielle pour élucider les fonctions des variants préoccupants au sein du réseau CoVaRR-Net. Son équipe a également conçu des tests sérologiques à haut débit et des tests basés sur des lentivirus pour étudier la production d’anticorps chez les personnes infectées ou vaccinées, ainsi que leur potentiel de neutralisation.
Jason Moffat
Jason Moffat, Ph. D., est membre du Terrence Donnelly Centre for Cellular and Biomolecular Research, professeur de génétique moléculaire et de l’Institute for Biomedical Engineering de l’Université de Toronto et titulaire de la chaire de recherche du Canada en génomique fonctionnelle du cancer.
L’expertise de Jason réside dans la génomique fonctionnelle, dans le but de mettre au point des outils et des technologies habilitantes. Son laboratoire étudie comment les réseaux génétiques sont modifiés dans divers types de cancer, en particulier en réponse à la perturbation des gènes. Le laboratoire Moffat a créé des méthodes de perturbation génique à l’échelle du génome et des approches d’analyse de données pour identifier systématiquement les gènes d’aptitude dans les cellules humaines et de souris. Le dépistage génétique systématique visant à répertorier les gènes essentiels et les interactions génétiques favorise les activités d’annotation des gènes, en mettant en lumière les fonctions de gènes non caractérisés, en dévoilant les mécanismes d’action des médicaments et en éclairant les principes génétiques. L’idée maîtresse de ces travaux est qu’il est possible de trouver des stratégies thérapeutiques efficaces en comprenant les circuits de câblage génétique qui sous-tendent l’état des cellules, conformément à une approche de médecine personnalisée, plus précisément appelée médecine de réseau. Ce type de recherche nécessite une approche interdisciplinaire qui comprend la biologie expérimentale quantitative, l’apprentissage automatique et la biologie computationnelle, ainsi qu’une compréhension approfondie des systèmes modèles et de la biologie du cancer. Son équipe se concentre sur la mise au point de technologies et la compréhension des circuits génétiques qui contrôlent les réponses cellulaires à des conditions environnementales et métaboliques changeantes. Récemment, le laboratoire Moffat a utilisé sa vaste gamme d’outils de génomique fonctionnelle pour examiner les facteurs de l’hôte impliqués dans l’infection par le SRAS-CoV-2 dans différentes lignées cellulaires humaines. L’expertise de Jason dans les approches fondées sur la génomique fonctionnelle pour étudier les interactions virus-hôte sera un atout précieux pour examiner comment les virus préoccupants infectent les cellules hôtes.
Jason a obtenu son doctorat en génétique moléculaire à l’Université de Toronto et a ensuite effectué un stage de perfectionnement en génomique fonctionnelle (cancer, ARNi et lentivirus) aux Instituts Whitehead et Broad du MIT et de Harvard.
James Rini
James Rini, Ph. D., est un biologiste structurel spécialisé dans la structure et la fonction de la protéine S des coronavirus. Les coronavirus en circulation, HCoV-229E et HCoV-OC43, causent un rhume chez l’homme et les travaux sur ces virus révèlent comment la protéine S évolue pour permettre l’évasion immunitaire et les changements de spécificité des récepteurs. Ses travaux sur le SRAS-CoV-2 visent à comprendre le principe de la neutralisation médiée par les anticorps et, grâce à une collaboration, à mettre au point des anticorps thérapeutiques et des vaccins.
L’un des objectifs du réseau CoVaRR-Net sera d’évaluer le potentiel des variants émergents préoccupants d’échapper à l’immunité provoquée par une infection préalable ou une vaccination. Son expertise en matière de structure des protéines S et de liaison des anticorps sera d’une grande utilité pour le développement d’approches permettant de prédire et tester la menace que représentent ces variants.
James a obtenu son doctorat à l’Université de Toronto et il a fait des études postdoctorales au Research Institute of Scripps Clinic à La Jolla, en Californie.
Nozomu Yachie
Nozomu Yachie, Ph.D., est professeur agrégé à la School of Biomedical Engineering (SBME) de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) et titulaire d’une chaire de recherche du Canada en biologie synthétique. En combinant des technologies d’ingénierie cellulaire, d’édition du génome et de biologie computationnelle, le laboratoire de Nozomu met au point de nouvelles technologies pour mesurer la dynamique des molécules et des cellules dans des systèmes biologiques complexes, y compris le développement des mammifères et la différenciation cellulaire. Au sein du réseau CoVaRR-Net, l’équipe de Nozomu soutiendra l’équipe d’Anne-Claude Gingras, responsable du pilier, dans l’établissement d’essais à haut débit basés sur le code-barres génétique pour identifier les potentiels de neutralisation des individus infectés ou vaccinés contre les variants émergents de la COVID-19.
Nozomu a obtenu son baccalauréat, sa maîtrise et son doctorat en bio-informatique/biologie des systèmes à l’Université Keio au Japon en 2005, 2007 et 2009. Il a ensuite suivi une formation postdoctorale à la Harvard Medical School et à l’Université de Toronto, où il a reçu une bourse postdoctorale Banting. Avant de rejoindre l’UBC, il était professeur associé au Centre de recherche en sciences et technologies avancées de l’Université de Tokyo. Il est également lauréat du Prix des jeunes scientifiques décerné par le ministre de l’Éducation, de la culture, des sports, des sciences et de la technologie du Japon (2020).
Ioannis Ragoussis
Ioannis Ragoussis, Ph. D., compte 35 ans d’expérience dans la recherche en génomique et les approches de séquençage de nouvelle génération pour l’identification de gènes associés aux maladies. Il fait partie du Genomics Enterprise Network du Canada, une initiative scientifique majeure de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI), et est l’un des dirigeants du Centre de génomique de McGill. Il dirige le projet « Séquençage à haut débit du génome du SRAS-CoV-2 au Centre de génomique de McGill » financé par la FCI et préside le groupe de travail VirusSeq du RCanGéCO, qui coordonne les efforts du Laboratoire national de microbiologie, des laboratoires provinciaux de santé publique et des laboratoires universitaires pour le séquençage accéléré de génomes de virus et d’hôtes. Il est également membre du comité pour le séquençage CovSeq du Québec et conseiller en conception d’études pour la Biobanque du Québec.
Ioannis a obtenu son doctorat de l’Université de Tübingen, en Allemagne, et a entrepris des études postdoctorales en tant que boursier du Laboratoire européen de biologie moléculaire avec J. Trowsdale aux Imperial Cancer Research Fund Laboratories à Londres, au Royaume-Uni. En 2001, il a accepté le poste de chef du département de génomique de l’Université d’Oxford, puis il a déménagé au Canada en 2013 pour devenir chef des sciences du génome du Centre de génomique de l’Université McGill et professeur de génétique humaine au département de génétique humaine. Il est également affilié au département de bio-ingénierie et professeur invité à l’Université de Thessalie, en Grèce.
Ioannis a développé une expertise dans tous les domaines de la génomique et de la génomique fonctionnelle. Il s’intéresse principalement à l’élaboration d’approches de pointe basées sur le séquençage de nouvelle génération en transcriptomique, à l’identification de gènes associés aux maladies et à la génomique de cellule unique, ainsi qu’à la création d’approches de génomique fonctionnelle pour l’identification de marqueurs de pronostic dans les cancers gynécologiques et du cerveau.
Caroline Quach
Caroline Quach, M.D., M. Sc., FRCPC, FSHEA, FCAHS, FAMMI, est professeure aux départements de microbiologie, de maladies infectieuses et d’immunologie et de pédiatrie de l’Université de Montréal. Elle est professeure adjointe au département d’épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail de l’Université McGill et collaboratrice scientifique à l’École de santé publique de l’Université libre de Bruxelles (ULB). Elle est le médecin responsable de la prévention et du contrôle des infections au CHU Sainte-Justine, où elle travaille également comme infectiologue pédiatrique et microbiologiste médicale.
Caroline est une clinicienne-chercheuse, financée par le Fonds de Recherche Québec – Santé (FRQS, chercheuse boursière de mérite) et elle a récemment obtenu la Chaire de recherche du Canada de niveau 1 en prévention et contrôle des infections. Ses intérêts de recherche portent sur la prévention des infections : les maladies associées aux soins de santé et les maladies évitables par la vaccination.
Caroline est l’ancienne présidente du Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) de l’Agence de la santé publique du Canada (2017-2021). Elle est une ancienne présidente de l’Association pour la microbiologie médicale et l’infectiologie (AMMI) Canada (2014-2016). Elle a été nommée membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé et de la Society for Healthcare Epidemiology of America. Caroline a été sélectionnée comme l’une des femmes les plus influentes du Canada en 2019 (lauréate du prix des 100 meilleures en 2019 dans la catégorie Science et technologie de Manuvie).
Terrance P. Snutch
Terrance Snutch, Ph. D., D.Sc. (hc), FRSC, FCAHS, FNAI (USA), a obtenu son doctorat en génétique moléculaire à l’Université Simon Fraser avant de suivre une formation postdoctorale au California Institute of Technology. Il est considéré comme un pionnier de la neurobiologie moléculaire, notamment grâce à ses travaux de clonage et de caractérisation de canaux calciques contribuant aux voies de signalisation responsables de certaines propriétés physiologiques, de la libération de neurotransmetteurs au contrôle de l’excitabilité neuronale. Les canaux calciques sont impliqués dans de nombreuses maladies humaines et ont constitué de nouvelles cibles thérapeutiques dans le traitement de la migraine, de la cécité nocturne congénitale, de l’épilepsie, de l’autisme, des douleurs chroniques et des troubles psychotiques. Précurseur de la recherche translationnelle, Terrance a fondé NeuroMed Technologies en 1998 (devenue Zalicus Pharmaceuticals), l’entreprise avec laquelle il a proposé trois nouveaux médicaments ayant atteint l’étape des essais cliniques, dont un qui s’est rendu en phase 3 avant d’être approuvé par la FDA aux États-Unis.
Terrance est l’auteur de 204 publications de recherche et l’inventeur de 117 brevets internationaux ou délivrés par les É.-U. Ses travaux novateurs ont été récompensés par de nombreux prix et distinctions scientifiques de prestige, dont l’International Albrecht Fleckenstein Award (Bayer), le prix Steacie, le prix Howard Hughes International Research Scholar, le prix Sarrazin (Société canadienne de physiologie), le Researcher of the Year Award (BC Biotech), un doctorat honorifique de l’Université Simon Fraser et des nominations à titre de membre de la Société royale du Canada, de l’Académie canadienne des sciences de la santé et de la National Academy of Inventors (États-Unis).
En mars 2020, Terrance a fondé le SARS-CoV-2 Viral Genome Sequencing Consortium, maintenant désigné sous le nom de projet VirusSeq du Réseau canadien de génomique COVID (RCanGéCO-VirusSeq). Créé à l’aide d’un financement de 20 M$ provenant du gouvernement fédéral par l’entremise de Génome Canada, RCanGéCO-VirusSeq est un projet collaboratif réunissant les 13 laboratoires de santé publique du Canada, le Laboratoire national de microbiologie et environ 40 hôpitaux et six centres universitaires. À ce jour, l’initiative VirusSeq a permis de séquencer plus de 120 000 génomes de SRAS-CoV-2, dont tous les variants préoccupants touchant des patients canadiens. Ces données portant sur la génomique et les variants sont partagées à l’échelle nationale et internationale, puis utilisées pour éclairer les autorités de santé publique dans leur prise de décision en temps réel concernant la protection des Canadiens pendant la pandémie de COVID-19.
Jeff Wrana
Jeff Wrana, Ph. D., MSRC, a obtenu son doctorat à l’Université de Toronto, puis a suivi une formation postdoctorale au Memorial Sloan Kettering à New York avant de revenir à Toronto en 1995 pour commencer son programme de recherche indépendante. Ses domaines d’intérêt sont l’utilisation d’outils de génomique fonctionnelle à haut débit pour décrire les voies de signalisation de divers systèmes biologiques jouant un rôle important dans la santé et les maladies humaines. Il a découvert la voie de signalisation TGFβ-Smad et il a publié plus de 200 articles scientifiques cités plus de 60 000 fois. Ses travaux ont été récompensés par de nombreux prix, dont le Gertrude Elion Prize de l’American Association of Cancer Research, le Paul Marks Prize du Memorial Sloan Kettering (New York), le programme de bourses d’excellence du premier ministre, une médaille de la Reine Elizabeth II décernée par le premier ministre du Canada, et plus récemment, la médaille McLaughlin de la Société royale du Canada.
Jeff est le directeur fondateur du Centre de robotique SMART de l’Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum, qui est intégré au Network Biology Collaborative Center, qu’il codirige. Le centre SMART offre de l’expertise et des outils d’automatisation à la communauté scientifique afin de rendre possible la génomique, la protéomique, la biologie chimique et la biologie unicellulaire fonctionnelles et à haut débit. Depuis le début de la pandémie de COVID-19, Jeff a mobilisé son expertise en automatisation des tâches de laboratoire pour faciliter de nombreux programmes de dépistage du SRAS-CoV-2, notamment un dépistage systématique de travailleurs de la santé asymptomatiques (étude SHAWL), l’automatisation de tests sérologiques et la mise en place de tests de diagnostic sur les lieux de prestation de soins. Avec ses collaborateurs Laurence Pelletier (de l’Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum) et Ben Blencowe (de l’Université de Toronto), Jeff a conçu COVID19-SPAR-Seq, une plateforme de séquençage de nouvelle génération (SNG) à haut débit pour dépister le virus du SRAS-CoV-2. Cette plateforme est maintenant utilisée pour cartographier de manière systématique les dynamiques géographiques des variants connus et émergents dans la région du Grand Toronto. L’identification précoce de nouveaux variants permettra au réseau CoVaRR-Net de décrire de manière préventive leur impact fonctionnel sur la reconnaissance immunitaire chez les personnes convalescentes et vaccinées et sur les réponses inflammatoires, la virulence et l’infectivité chez les patients.
Jesse Shapiro
Jesse Shapiro, Ph. D., est professeur agrégé au Département de microbiologie et d’immunologie et au Centre du génome de l’Université McGill. Expert en génomique évolutive microbienne, il utilise des approches génomiques pour comprendre l’écologie et l’évolution des microbes. Il a mis au point des méthodes d’étude d’association pangénomique adaptées aux bactéries pour suivre en temps réel l’évolution des populations microbiennes, comprendre leur évolution et prévoir leur adaptation à des environnements changeants. Jesse codirige le séquençage du coronavirus au Québec (www.covseq.ca), en collaboration avec le Laboratoire de santé publique du Québec, et fait partie du Réseau canadien de génomique COVID-19 (RCanGéCO). Son expertise en génomique des populations et en phylogénétique est indispensable pour le RCanGéCO.
Jesse a fait ses études de premier cycle en biologie à McGill, suivies d’une maîtrise en biosciences intégratives à Oxford. Il a ensuite obtenu un doctorat en biologie computationnelle et systémique au MIT avec Eric Alm, où il a mis au point des méthodes pour détecter les signatures de sélection naturelle, de recombinaison et de spéciation dans des génomes bactériens. Il a ensuite effectué un stage postdoctoral auprès de Pardis Sabeti au Broad Institute et à l’Université Harvard, où il a étudié la génomique évolutive du Mycobacterium tuberculosis et du virus Lassa. Après avoir été pendant sept ans titulaire de la chaire de recherche du Canada en génomique évolutive microbienne à l’Université de Montréal, Jesse est retourné à McGill en tant que professeur agrégé au Département de microbiologie et d’immunologie et au Centre de génomique.
Fiona Brinkman
Fiona Brinkman, Ph. D., MSRC, est professeure émérite en bio-informatique et en génomique à l’Université Simon Fraser (SFU). Elle est surtout connue pour son rôle en R&D de logiciels largement utilisés qui permettent d’effectuer des analyses plus intégratives et systémiques de données microbiennes et génomiques/transcriptomiques humaines. Elle dirige l’intégration de données d’une base de données centralisée intégrant les données de la cohorte CHILD (CHILDdb) afin de pouvoir faire une analyse plus intégrative des diverses données de l’étude de cohorte CHILD, y compris les données sur le microbiome. Fiona codirige également la mise au point de la plateforme IRIDA, qui est maintenant utilisée comme plateforme principale par l’Agence de santé publique du Canada pour suivre les épidémies de maladies infectieuses en utilisant des données épidémiologiques, de laboratoire et génomiques combinées.
Tous ces projets se sont élargis pour inclure des éléments liés à la COVID-19 et Fiona est maintenant coresponsable de l’analyse des données virales (VirusSeq) pour le Réseau canadien de génomique COVID-19. Elle coordonne deux grands consortiums qui réunissent des chercheurs de 15 pays, permettant un meilleur partage des données génomiques dans un cadre éthique. Elle s’intéresse vivement à l’élaboration d’approches plus préventives et durables pour le contrôle des maladies, en utilisant des données relatives au microbiome comme indicateur de la santé humaine, animale ou écosystémique, ainsi qu’à l’enseignement de la bio-informatique et au mentorat de jeunes scientifiques.
Fiona fait partie de plusieurs comités et conseils, ayant présidé le conseil consultatif scientifique de l’European Nucleotide Archive et étant auparavant membre du conseil d’administration de Génome Canada. Membre de la Société royale du Canada, elle a notamment reçu le prix TR100 du MIT, les prix Thompson Reuters « World’s Most Influential Scientific Minds » et « High Cited Researcher ». Plus récemment, elle a reçu le Distinguished Alumni Award de l’Université de Waterloo et est devenue professeure émérite de l’USF.
Caroline Colijn
Caroline Colijn, Ph. D., travaille à l’interface des mathématiques, de l’évolution, des infections et de la santé publique. Elle s’est joint au Département de mathématiques de l’Université Simon Fraser en 2018 en tant que titulaire de la chaire de recherche Canada 150 en modélisation mathématique de l’évolution des agents pathogènes et santé publique.
Caroline a fait son doctorat en mathématiques appliquées à l’Université de Waterloo, où elle a étudié les fondements de la mécanique quantique. Elle a changé de voie pendant ses années postdoctorales, travaillant sur la modélisation mathématique à McGill, puis sur l’épidémiologie des maladies infectieuses à la Harvard School of Public Health et au Broad Institute du MIT. En 2007, elle s’est jointe au Département de mathématiques d’ingénierie à Bristol, en Angleterre, et au Département de mathématiques de l’Imperial College de Londres en 2011.
Caroline s’intéresse particulièrement à l’application des mathématiques aux questions d’évolution, de maladies infectieuses et de santé publique. Elle est membre fondateur du Centre for the Mathematics of Precision Healthcare de l’Imperial College. Elle est l’une des principales modélisatrices de la COVID-19 et elle apporte son soutien au British Columbia Centre for Disease Control et à l’Agence de la santé publique du Canada, tout en menant des recherches universitaires indépendantes. Elle fait partie du groupe d’experts de la conseillère scientifique en chef du Canada sur la COVID-19.
Jörg H. Fritz
Jörg H. Fritz, Ph. D., est professeur agrégé au Département de microbiologie et d’immunologie de l’Université McGill. Jörg a fait ses études de premier cycle en microbiologie et en génétique à l’Université de Vienne, en Autriche, suivies d’une maîtrise en sciences dans la jeune entreprise de biotechnologie Intercell AG à Vienne. Il a ensuite obtenu un doctorat en immunologie et en vaccinologie à l’Université de Vienne, en coopération avec Intercell AG, où il a mis au point le nouvel adjuvant de vaccin IC31, qui fait l’objet d’essais cliniques de phase 3. Il a approfondi sa formation lors d’un stage postdoctoral avec Dana J. Philpott à l’Institut Pasteur de Paris et avec Jennifer L. Gommerman à l’Université de Toronto, où il a étudié comment les récepteurs de type NOD façonnent les réponses immunitaires spécifiques aux antigènes et comment les plasmocytes IgA+ intestinaux sont régulés.
Jörg a créé son propre groupe de recherche et son propre programme à l’Université McGill en juillet 2010. Il s’est appliqué à comprendre comment la résistance innée de l’hôte régule les réponses immunitaires adaptatives inflammatoires et spécifiques aux antigènes. Son laboratoire étudie plus précisément l’amorçage et la fonction des cellules lymphoïdes innées (CLI) et la lignée des lymphocytes B pour leur rôle dans l’immunité des muqueuses.
Les recherches de Jörg s’articulent autour de deux principaux piliers : (i) la régulation des cellules lymphoïdes innées du groupe 2 (ILC2) au cours de l’inflammation pulmonaire allergique et de l’infection pulmonaire; (ii) la compréhension de l’immunité spécifique de l’antigène à l’infection par le SRAS-CoV-2 dans le contexte d’une immunité préexistante aux infections précédentes.
Morgan Langille
Morgan Langille, Ph. D., est professeur agrégé au Département de pharmacologie de l’Université Dalhousie à Halifax. Titulaire d’une chaire de recherche du Canada en microbiomique humaine, il a publié 65 articles évalués par des pairs qui ont été cités plus de 12 000 fois. Il est également le fondateur et le directeur d’Integrated Microbiome Resource (IMR), qui a fourni un soutien en matière de séquençage et de bio-informatique à plus de 380 clients dans 32 pays en séquençant plus de 130 000 échantillons.
Le programme de recherche actuel de Morgan vise principalement à comprendre le microbiome humain et son rôle dans la santé humaine en utilisant une variété d’approches de séquençage et de bio-informatique. Ces recherches vont de la création de nouvelles approches bio-informatiques à l’analyse des meilleures pratiques dans la recherche sur le microbiome, en passant par l’application de ces approches solides dans plusieurs maladies humaines et études d’organismes modèles. Elles ont mis en lumière des liens entre le microbiome et le vieillissement, l’exercice, la maladie de Crohn et le cancer, en établissant le profil de divers sites corporels, notamment les selles, la salive, le sang et les biopsies tumorales.
Récemment, le laboratoire de Morgan a changé d’orientation pour étudier la COVID-19. Son laboratoire de recherche a soutenu des initiatives visant à utiliser un séquençage de nouvelle génération pour augmenter le nombre de tests de dépistage de la COVID-19 et identifier les variants provenant des installations de traitement des eaux usées. De plus, il a étudié les associations entre les personnes atteintes de la COVID-19 et leur microbiome.
Sarah (Sally) Otto
Sarah (Sally) Otto, Ph. D., explore les mécanismes d’évolution des systèmes biologiques en observant, à l’aide de modèles mathématiques, les forces de sélection jouant un rôle sur les systèmes génétiques et les modes de reproduction. En plus de cette approche, son équipe analyse les trajectoires d’évolution chez des levures pour éprouver des théories sur l’évolution, du niveau génomique au niveau des populations. Ses travaux fondamentaux et expérimentaux récents sont axés sur les dynamiques d’évolution dans des environnements soumis à des changements rapides. Les travaux de la Dre Otto ont fait l’objet de plus de 200 publications ainsi qu’un livre.
La façon dont les interactions entre hôte et parasite sont soumises aux dynamiques d’évolution constitue un domaine d’intérêt particulier pour elle. Pendant la pandémie de COVID-19, Sally a été membre du groupe de modélisation de la COVID-19 de la Colombie-Britannique, de l’Université de la Colombie-Britannique et du groupe d’experts en modélisation externe de l’Agence de la santé publique du Canada. Son expertise en analyse évolutive, en génétique et en phylogénétique sera un atout majeur au sein du réseau CoVaRR-Net.
Au cours de sa carrière, Sally a reçu une bourse MacArthur, une bourse et un prix Steacie, une bourse de la Société royale du Canada, de l’American Academy of Arts and Sciences et de la National Academy of Sciences (États-Unis).
Nazeem Muhajarine
Nazeem Muhajarine, Ph. D., est professeur de santé communautaire et d’épidémiologie à l’Université de la Saskatchewan (UofS), et est un leader académique hautement considéré dans le domaine. Ses recherches portent sur l’épidémiologie sociale, la santé publique, l’intervention en santé des populations, la santé maternelle et infantile, la santé et la situation géographique, et les collaborations de recherche entre la communauté et l’université. Actuellement, il dirige un réseau de 38 membres de la Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP) sur les innovations en matière de soins de santé primaires et intégrés. Il dirige également un projet de l’UofS visant à poursuivre le travail du Canada au Mozambique, en se concentrant sur la réduction de la mortalité maternelle et l’amélioration de la santé infantile.
Nazeem est titulaire d’un baccalauréat en psychobiologie de l’Oberlin College (É.-U.), d’une maîtrise en épidémiologie de l’Université du Massachusetts (É.-U.) et d’un doctorat en épidémiologie interdisciplinaire : épidémiologie sociale de l’Université de la Saskatchewan. Il a effectué son stage postdoctoral en santé des populations à l’Institut canadien de recherches avancées (ICRA). Il est directeur du programme d’études supérieures en santé communautaire et en épidémiologie depuis janvier 2017.
Au total, Nazeem a bénéficié – souvent à titre de chercheur principal – de plus de 80 subventions et contrats au cours de sa carrière. Ses programmes de recherche ont reçu des millions de dollars d’un vaste éventail d’organismes de financement, dont les IRSC, la SHRF, Grands Défis Canada, le CRSH, la Fondation des maladies du cœur, le CRDI et le MAECD. Ces études ont donné lieu à un ensemble prolifique et diversifié de publications. Il a publié plus de 170 articles dans des revues à comité de lecture, écrit 13 livres évalués par des pairs et des chapitres de livres, et rédigé plus de 70 rapports techniques pour un large éventail d’organismes.
Cheryl A. Camillo
Cheryl A. Camillo, MAP, Ph. D., est une praticienne universitaire interdisciplinaire possédant 30 ans d’expérience fructueuse en conception et en mise en œuvre de solutions à des problématiques concrètes de santé, de politiques sociales et de gouvernance. Pendant sa carrière, elle a assumé la plupart des fonctions inhérentes au processus décisionnel en matière de politiques publiques, notamment en tant que conseillère principale en politiques de santé au niveau fédéral et gestionnaire de programmes publics d’assurance-maladie au niveau de l’État (les deux aux États-Unis). En 2008, elle a conçu et mis en œuvre avec succès l’expansion du programme Medicaid (assurance-maladie publique gratuite) aux adultes à faible revenu. Ce projet a d’ailleurs servi de modèle pour le programme ObamaCare (Affordable Care Act).
Cheryl a obtenu un baccalauréat en sciences politiques à l’Université Yale, une maîtrise en administration publique à la Maxwell School of Citizenship and Public Affairs de l’Université de Syracuse et un doctorat en politiques publiques (politiques de santé) à l’Université du Maryland dans le comté de Baltimore. Elle a grandi à Buffalo (New York), près de la frontière canadienne, et s’est installée au Canada en 2015 dans le cadre d’une bourse Fulbright. Elle est actuellement membre du conseil consultatif des anciens élèves de Fulbright Canada.
Cheryl est professeure adjointe à la Johnson Shoyama Graduate School of Public Policy, où elle enseigne en administration de la santé, en politiques publiques et en administration publique, et elle dirige des travaux de recherche en politiques sociales et de santé. Ses travaux sont axés sur les politiques et réformes des systèmes de santé au sein d’États fédéraux. Elle est membre du North American Observatory on Health Systems and Policies à l’Université de Toronto et fait activement la promotion d’échanges d’idées et d’expériences à l’échelle nationale et internationale. En plus de sa contribution au réseau CoVaRR-Net, elle est actuellement chercheuse principale ou cocandidate sur trois projets de la Saskatchewan Health Research Foundation.
Doug Manuel
Doug Manuel, M.D., FRCPC, M. Sc., est un chercheur en santé publique, en systèmes de soins de santé et en soins primaires. Il collabore à l’élaboration d’algorithmes prédictifs avancés et de modèles de microsimulation pour évaluer la santé de la population et l’incidence des stratégies de santé. Doug est scientifique principal à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, professeur éminent au Département de médecine familiale et à l’École d’épidémiologie et de santé publique de l’Université d’Ottawa et titulaire d’une chaire de recherche clinique de niveau 1 en médecine de précision pour la prévention des maladies chroniques à l’Université d’Ottawa.
Doug a écrit sur la façon que les sociétés dont la population affiche la meilleure santé ont obtenu leur succès. Il a publié plus de 250 études, y compris des articles dans des revues médicales de premier plan. Pendant plus de 25 ans, Doug a également été médecin de soins primaires dans des communautés canadiennes rurales, éloignées et mal desservies. Sa pratique la plus récente était au Centre de santé pour nouveaux arrivants d’Ottawa, le point d’entrée des soins de santé pour les réfugiés arrivant à Ottawa.
Récemment, Doug s’est engagé dans la recherche et la modélisation prédictive pour la COVID-19, y compris la surveillance des eaux usées (613covid.ca) et en tant que membre de l’Ontario COVID-19 Science Advisory Table.
Andrew Morris
Andrew Morris, M.D., M. Sc (épidémiologie), FRCPC, est professeur de médecine à l’Université de Toronto et dirige le programme de gestion des antimicrobiens du Sinai Health System-University Health Network. Il est actuellement président du Comité sur la gestion des antimicrobiens et la résistance aux antimicrobiens de l’Association pour la microbiologie médicale et l’infectiologie Canada (AMMI Canada) et membre du comité parallèle de la Society for Hospital Epidemiology of America (SHEA). Andrew a été nommé au Groupe consultatif d’experts sur la résistance aux antimicrobiens (GCERA) du gouvernement canadien en 2015, il est membre du Technical Expert Panel on Antimicrobial Stewardship pour l’Agency for Health, Research and Quality aux États-Unis et il était chercheur principal dans le cadre de deux demandes de bourse soumises au Council of Academic Hospitals of Ontario, lesquelles ont permis la mise en œuvre de programmes de gestion de la résistance aux antimicrobiens d’abord au sein d’hôpitaux universitaires, puis communautaires.
Andrew a travaillé étroitement avec des gouvernements régionaux, provinciaux et fédéraux, ainsi qu’avec des organismes interprovinciaux, pour soutenir la mise au point et la coordination d’efforts de gestion en matière de résistance aux antimicrobiens. Il a récemment quitté son poste de président du Comité de spécialité sur les maladies infectieuses du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, mais offre toujours son expertise au Collège royal en matière de gestion des ressources.
Andrew a obtenu son diplôme de médecine à l’Université de Toronto, où il a ensuite suivi une formation de sous-spécialité en maladies infectieuses. Ensuite, il a obtenu une maîtrise en épidémiologie à l’École de santé publique de Harvard, tout en effectuer de la recherche grâce à une bourse de recherche octroyée par la Société canadienne des maladies infectieuses (devenue AMMI Canada). Il déclare souvent être entraîneur de basketball avant tout, une activité qu’il exerce depuis 30 ans.
Cory Neudorf
Cory Neudorf, M.D., est médecin hygiéniste universitaire en chef auprès de l’Autorité sanitaire de la Saskatchewan et professeur au Département de santé communautaire et d’épidémiologie de la Faculté de médecine de l’Université de la Saskatchewan. Il a obtenu son diplôme de médecine à l’Université de la Saskatchewan, une maîtrise en sciences de la santé (santé communautaire et épidémiologie) à l’Université de Toronto, et il compte parmi les membres du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, avec une spécialité en santé publique et en médecine préventive. Il a occupé divers rôles de direction dans le domaine de la santé publique au niveau national au Canada, notamment :
- Président du Conseil de l’initiative sur la santé de la population canadienne (ISPC)
- Président l’Association canadienne de santé publique
- Président de Médecins de santé publique du Canada
En 2020, Cory a reçu la médaille R.D. Defries remise par l’Association canadienne de santé publique pour ses contributions exceptionnelles dans le domaine de la santé publique. Il siège actuellement sur le comité de rédaction de La revue canadienne de santé publique et sur le Comité consultatif d’analyse stratégique de l’Institut canadien d’information sur la santé. Il est président du Réseau pour la santé publique urbain (Canada) et coordonnateur des activités au sein du Réseau Régions-santé (OMS Europe).
Les domaines d’intérêt de Cory comprennent la recherche sur les interventions visant à améliorer l’équité en santé, la recherche en systèmes et services de santé publique, les sondages et indicateurs de santé, et l’intégration de la santé de la population dans les processus d’amélioration et la planification stratégique des systèmes de santé.
Brenda Andreas
Pour ma famille, je suis Bunny. Je suis une mère et une grand-mère et je m’occupe de ma grande famille élargie. Je suis aussi une patiente et une partenaire patiente. Je vis dans la petite communauté rurale isolée où je suis née et où je suis retournée après ma retraite comme travailleuse sociale. En tant que personne âgée, je me considère comme activement engagée au sein de ma communauté et dans mon rôle de partenaire patient. Je suis passionnée par la voix et la visibilité du patient et de la famille dans la production conjointe de notre propre santé et de notre système de santé. Les soins de santé sont importants pour moi de même que ceux de ma santé personnelle.
En tant que partenaire patient ici en Saskatchewan, tant auprès de l’Autorité sanitaire de la Saskatchewan que des organisations partenaires de notre système de santé, j’ai participé à l’intégration des soins axés sur les personnes dans notre système de santé, notamment en ce qui concerne l’accréditation, le Patient Family Leadership Council et le développement de la surveillance du réseau. La mobilisation des citoyens et des communautés constitue un élément clé de nos efforts continus pour produire conjointement des soins intégrés et connectés, basés sur la communauté et l’équipe, en mettant l’accent sur un système de santé apprenant.
J’ai également eu le privilège de collaborer avec des organismes nationaux, notamment Agrément Canada (visiteur partenaire patient), l’Organisation de normes en santé (membre de l’équipe technique) et le Réseau des innovations en soins de santé de première ligne et intégrés de la Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP) des Instituts de recherche en santé du Canada (présidente du conseil consultatif des patients). Sur le plan international, j’ai établi un partenariat avec International Foundation Integrated Care (IFIC) et collaboré à plusieurs projets de recherche axée sur le patient (RAP).
Kimberly R. Huyser
Kimberly R. Huyser, Ph. D., est professeure agrégée au département de sociologie de l’Université de la Colombie-Britannique. Elle est membre inscrite de la nation navajo et a grandi dans la réserve navajo en Arizona, aux États-Unis. Kimberly a obtenu son baccalauréat de l’Université Calvin en 2003 et son doctorat en sociologie en 2010 de l’Université du Texas à Austin avec un portefeuille d’études supérieures autochtone et un stage au Population Research Center de l’Université du Texas, Austin. Ses recherches combinent la sociologie médicale et la sociologie de la race et de l’ethnicité. Elle supervisera le pilier Mobilisation, développement et recherche autochtones et aura pour objectif d’établir des partenariats et de travailler en collaboration avec le réseau autochtone sur les variants dans plusieurs localités.
La motivation intellectuelle au cœur du programme de recherche de Kimberly est de mieux comprendre les conditions sociales qui nuisent à la santé, ainsi que d’identifier les ressources culturelles et sociales dont bénéficient les groupes raciaux et ethniques pour améliorer leur santé et leur bien-être individuels et collectifs. Ses recherches actuelles et futures contribuent à notre compréhension des facteurs sociaux liés aux problèmes de santé auxquels sont confrontés les peuples autochtones et nous aident à mieux comprendre les mécanismes sociaux qui constitueront le fondement de la santé de la population.
Michelle Johnson-Jennings
Michelle Aihina Inkinsh Holhpokunna Johnson-Jennings, Ph. D., est une membre tribale inscrite de la nation choctaw. En plus d’être professeure adjointe en études autochtones, en santé communautaire et en épidémiologie à l’Université de la Saskatchewan (UofS), elle est professeure titulaire à l’Université de Washington, où elle est également directrice de la Guérison axée sur l’environnement et la terre au Indigenous Wellness Research Institute de l’École de travail social. Michelle est aussi professeure affiliée à l’université du Colorado et à l’université de Waikato.
Michelle a récemment été titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la recherche sur la mobilisation de la communauté autochtone faisant appel à la participation des communautés autochtones et elle travaille comme psychologue en santé clinique. Elle apporte à ce poste son expérience approfondie en appel à la participation des communautés autochtones en ce qui a trait aux variants préoccupants (VOC) ainsi que son vaste réseau de partenaires canadiens et internationaux. En tant qu’adjointe, elle supervise le volet international du pilier Mobilisation, développement et recherche autochtones dans le but d’établir des partenariats et de travailler en collaboration avec le réseau autochtone sur les variants dans plusieurs régions d’Amérique du Nord.
Au fil des ans, Michelle a entretenu plusieurs partenariats nationaux et internationaux avec des nations, des organismes et des communautés autochtones afin de prévenir la consommation de substances, la surconsommation de nourriture et l’obésité. Pour y parvenir, elle a participé à la mise en place d’interventions de santé respectant des lignes directrices culturelles ancestrales, favorisant un engagement renouvelé envers la santé et la revitalisation de pratiques liées à la médecine, à l’alimentation et au territoire.
Ses travaux de recherche l’ont menée aux quatre coins du monde. Elle a notamment fondé et dirigé le Research for Indigenous Community Health (RICH) Center de l’Université du Minnesota et a reçu une bourse Fulbright décernée par les États-Unis pour effectuer des travaux de recherche en Nouvelle-Zélande. Michelle a obtenu son doctorat à l’Université du Wisconsin-Madison en psychologie de counseling et une maîtrise à l’Université Harvard en psychologie et développement de l’humain et problématiques autochtones contemporaines.
Katherine Anne Collins
En tant que psychologue sociale, Katie croit qu’il est d’une importance capitale de mener des recherches qui sont pertinentes et peuvent éclairer les enjeux socioculturels. Dans cette optique, elle est une chercheuse émergente dans les domaines de la culture, de la langue et de l’identité. Comme Katie le sait par sa propre expérience, la langue est inextricablement liée à la fois à la culture et à l’identité. Elle nous relie à d’autres personnes, définit notre expérience du monde et la façon dont nous nous percevons.
Melissa Brouwers
Melissa Brouwers, Ph. D., est directrice de l’École d’épidémiologie et de santé publique de l’Université d’Ottawa et possède une vaste expérience de la recherche sur les services de santé. Elle possède une expertise dans l’application des connaissances, la science de la mise en œuvre et l’évaluation et a contribué de manière significative à la recherche sur les lignes directrices. Pendant plus de 20 ans, elle a mis sur pied et dirigé le programme de recherche international AGREE (Appraisal of Guidelines for Research and Evaluation).
Avant de se joindre à l’Université d’Ottawa, Melissa était professeure aux départements d’oncologie (principal) et de méthodologie, données et impact de recherche en santé (affilié) à l’Université McMaster. Elle a également été directrice du Programme de soins fondés sur la recherche, le programme de lignes directrices d’Action Cancer Ontario, directrice du Centre for Evidence-based Implementation au Hamilton Health Sciences et directrice adjointe de l’Escarpment Cancer Research Institute.
Melissa est passionnée par l’enseignement supérieur et les collaborations de recherche internationales. Elle a obtenu son doctorat en psychologie sociale à l’Université Western.
Jeremy Grimshaw
Jeremy Grimshaw, MBChB, Ph. D, est un expert de renommée internationale en matière d’application des connaissances et de recherche sur la mise en œuvre. Il est scientifique principal à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, professeur à la faculté de médecine de l’Université d’Ottawa et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur le transfert et l’application des connaissances en santé. Il est membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé, de la Société royale du Canada et membre correspondant du Royal College of Edinburgh. Il codirige COVID-END, un réseau de 50 organisations internationales de synthèse de données probantes visant à promouvoir la coopération et la collaboration et à réduire la duplication des efforts dans la réponse mondiale de synthèse de données probantes relatives à la COVID-19. Ses recherches portent sur l’évaluation des interventions visant à diffuser et à mettre en œuvre des pratiques fondées sur des données probantes.
Jeremy a obtenu un MBChB de l’Université d’Édimbourg et suivi une formation de médecin généraliste avant d’entreprendre un doctorat en recherche sur les services de santé à l’Université d’Aberdeen. Il a déménagé au Canada en 2002.
Lauréat à deux reprises du prix de l’application des connaissances des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), Jeremy a reçu le prix Barer-Flood 2018 pour la recherche sur les politiques et les services de santé des IRSC récompensant une carrière exceptionnelle. Il compte plus de 600 publications évaluées par des pairs.
John Lavis
John est codirecteur du Réseau de données sur la COVID-19 à l’intention des décideurs (COVID-END) et de RISE (Rapid-Improvement Support and Exchange). Il est directeur du McMaster Health Forum, codirecteur du Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les politiques fondées sur des données probantes et professeur au Département des données probantes et de l’impact sur la santé de l’Université McMaster. Il est également professeur adjoint à l’Africa Centre for Evidence de l’Université de Johannesburg.
John est titulaire d’un doctorat en médecine de l’Université Queen’s, d’une maîtrise en sciences de la London School of Economics et d’un doctorat en politique de la santé de l’Université Harvard.
Justin Presseau
Justin Presseau, Ph. D., est professeur agrégé à l’École d’épidémiologie et de santé publique et à l’École de psychologie de l’Université d’Ottawa. Il est également scientifique à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa. Il est le responsable scientifique de l’application des connaissances au Centre de méthodes d’Ottawa et dirige le Groupe de recherche sur la psychologie et la santé à l’Hôpital d’Ottawa.
Justin est titulaire d’un doctorat en psychologie de l’Université d’Aberdeen, au Royaume-Uni. Son programme de recherche se situe au carrefour de la psychologie de la santé et de la science de la mise en œuvre, s’appuyant sur la science du comportement pour comprendre les facteurs qui favorisent et entravent le changement de comportement dans le domaine des soins de santé, chez les patients et dans le grand public. Il a reçu des prix de début de carrière de la UK Society for Behavioural Medicine, de l’International Society of Behavioral Medicine et de l’European Health Psychology Society, ainsi qu’un prix de mi-carrière de la Société canadienne de psychologie.
Justin préside la section de la psychologie de la santé et de la médecine comportementale de la Société canadienne de psychologie et copréside le groupe de travail sur les sciences comportementales au sein de l’Ontario Science Advisory Table.
Raphael Saginur
Raphael Saginur, M.D., FRCPC, FIDSA, FISAC, est un expert en éthique de la recherche et il préside le Comité d’éthique de la recherche du Réseau des sciences de la santé d’Ottawa. Il a été le président fondateur de l’Association canadienne des comités d’éthique de la recherche et a dirigé la mise sur pied initiale de l’Ontario Cancer Research Ethics Board, dont il a présidé le comité de gouvernance. Il a été directeur d’Essais cliniques Ontario et a siégé au Comité permanent de l’éthique des Instituts de recherche en santé du Canada. Il participe activement à des études sur l’éthique de la recherche, en particulier dans les domaines du consentement et de l’incidence des concepts innovants d’essais cliniques.
Raphael a longtemps pratiqué comme médecin spécialiste des maladies infectieuses à Ottawa, servant également des communautés éloignées des Premières Nations dans le nord-ouest de l’Ontario. Il a été président de la Fondation canadienne des maladies infectieuses et président du 26e Congrès international de chimiothérapie à Toronto en 2009. Il est trésorier de l’International Society of Antimicrobial Chemotherapy et un directeur de cette organisation. Il a participé activement à l’interface entre la santé publique et les maladies infectieuses dans des domaines tels que la préparation aux situations d’urgence, la médecine de voyages et la résistance aux antibiotiques ainsi que leur gestion. Il a été le premier président du Comité consultatif de la médecine tropicale et de la médecine des voyages de l’Agence de la santé publique du Canada.
Diplômé du Dartmouth College (B.A., 1969) et de l’Université McGill (MDCM, 1973), Raphael a suivi une formation en médecine interne, en maladies infectieuses et en microbiologie médicale à l’Université McGill et à l’Université Tufts, cette dernière sous la direction des Drs John Bartlett et Sherwood Gorbach. Il a été honoré du titre de membre méritoire de l’International Society of Antimicrobial Chemotherapy et du prix du président de l’Association canadienne des comités d’éthique de la recherche.
James Robblee
James Robblee, M.D., FRCPC, MBA, est anesthésiste cardiaque à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, professeur adjoint au Département d’anesthésiologie de l’Université d’Ottawa et membre du personnel soignant actif de l’Hôpital d’Ottawa (campus Civic).
Suivant plusieurs années de pratique après avoir obtenu son diplôme de médecine à l’Université de l’Alberta, il a accepté un poste de professeur adjoint à l’Université d’Ottawa, tout en travaillant à l’Hôpital général d’Ottawa. Il a ensuite déménagé à l’Hôpital d’Ottawa (campus Civic) où il est resté jusqu’en 1981, année où il s’est joint au personnel de l’Institut de cardiologie. Il a été nommé chef de la Division d’anesthésiologie cardiaque et de médecine des soins intensifs en 1996 et a occupé ce poste jusqu’en 2011.
Actif et ayant de nombreux intérêts, James a siégé à plusieurs comités nationaux, dont le comité de la Société nationale du sang et le Comité consultatif scientifique de l’Agence canadienne du sang. Il est membre du conseil d’administration de la Fondation des infirmières et infirmiers du Canada et en a été le président pendant trois ans. James a été inspecteur pour Agrément Canada pendant 20 ans, période au cours de laquelle il a examiné plus de 50 hôpitaux au Canada, en Arabie Saoudite, en Croatie et au Brésil. Il a également été président du Comité consultatif des médecins.
James a également été très actif dans sa province natale, l’Ontario. Il est actuellement vice-président du Comité d’éthique de la recherche du Réseau des sciences de la santé d’Ottawa et a déjà représenté l’Institut de cardiologie lors de la fusion réussie des comités d’éthique de la recherche d’Ottawa. Il a été le représentant en matière d’éthique auprès de l’Institut de la santé circulatoire et respiratoire des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). James a été membre du conseil des gouverneurs du Collège Algonquin pendant 12 ans, période au cours de laquelle il a été président pendant deux ans, vice-président pendant deux ans et président du Comité de gouvernance pendant quatre ans.
Angela M. Crawley
Angela Crawley, Ph. D., est spécialisée dans l’étude des réponses immunitaires déficientes dans les infections et les maladies chroniques afin d’identifier des cibles immuno-restauratrices. Son programme de recherche est axé sur l’étude des mécanismes sous-jacents du dysfonctionnement des cellules immunitaires à l’aide de cultures cellulaires à haut débit et de méthodes analytiques multiparamétriques. Elle intègre les immunoessais de la fonction des cellules immunitaires aux données cliniques dans le cadre de partenariats établis avec des scientifiques cliniciens dans une approche de recherche translationnelle, en dirigeant le Groupe de recherche d’Ottawa sur les maladies virales et métaboliques du foie. Elle facilite ces activités et des collaborations en renforçant la capacité de recherche à l’aide de la collecte et du stockage de spécimens biologiques avec la Biobanque du laboratoire Crawley pour l’étude des maladies chroniques du foie, financée par le Réseau canadien sur l’hépatite C.
Angela contribue à la formation de la prochaine génération d’immunologistes humains en déployant un effort concerté pour orienter la recherche vers des problèmes cliniquement pertinents. Ses recherches ont associé le dysfonctionnement des cellules immunitaires à une maladie hépatique à un stade avancé, démontrant la nature durable du système immunitaire et les contributions potentielles que cela peut avoir sur la santé de l’hôte. L’utilisation de cellules et de tissus humains primaires ainsi que l’élaboration de modèles animaux dans le laboratoire Crawley ont permis d’obtenir des résultats importants concernant les maladies chroniques du foie.
Angela contribue activement à la recherche en cours sur la COVID-19. Son expertise dans le domaine de la biologie des lymphocytes T dans les infections virales ainsi que son expérience dans le renforcement des capacités de recherche par l’entremise de biobanques font partie intégrante du soutien au réseau CoVaRR-Net. Elle travaillera avec les directeurs adjoints cliniques, le Dr Curtis Cooper et le Dr Donald Vinh, pour mettre sur pied une équipe de biobanque en invitant, en partenariat avec l’équipe de gestion des données du CoVaRR-Net, un vaste éventail de biobanques existantes sur le SRAS-CoV-2 partout au Canada à devenir membres de la biobanque du réseau CoVaRR-Net. Elle dirigera également les initiatives du CoVaRR-Net visant à renforcer la capacité d’évaluation des variants préoccupants du SRAS-CoV-2 dans l’ensemble du pays, en plus d’encourager et de faciliter la collaboration entre les biobanques membres du CoVaRR-Net. Les activités de la biobanque CoVaRR-Net se dérouleront en partenariat avec les directeurs de l’éthique et de l’ÉDI.
Don Vinh
Don Vinh, M.D., est médecin spécialiste des maladies infectieuses et microbiologiste médical à la Faculté de médecine du Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Il est également clinicien-chercheur au Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS) dans le cadre du Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale (MIISM) de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM). Son programme de recherche translationnelle porte sur les erreurs innées de l’immunité humaine et complète les évaluations cliniques des patients par des investigations approfondies en génétique, en immunologie et en biologie moléculaire dans divers modèles cellulaires et animaux afin de définir l’immunopathologie causale. Dans le cadre de son programme, il a constitué pendant plus de 10 ans un vaste répertoire d’échantillons provenant de patients présentant des phénotypes rares de diverses maladies infectieuses.
Pendant la pandémie de la COVID-19, Don a dirigé la mise sur pied de la Biobanque COVID du CUSM, qui fournit des données cliniques et du matériel biologique à la biobanque provinciale, la Biobanque québécoise de la COVID-19 (BQC). Il a également créé la biobanque DISCoVER et la biobanque UNCoVER, qui recueillent des données cliniques et du matériel biologique auprès de personnes âgées institutionnalisées dans des établissements de soins de longue durée qui ont eu la COVID-19 ou reçu un vaccin contre la COVID19, respectivement. Il codirige également la biobanque ICON (vaccination contre la COVID-19 de patients suivis en oncologie et en hématologie-oncologie). Il mettra son expertise des biobanques au service du réseau CoVaRR-Net.
Don a obtenu son diplôme de premier cycle dans le cadre du programme de spécialisation interdépartemental en immunologie de McGill. Il a ensuite fait des études de médecine à McGill, une résidence en médecine interne à l’Hôpital général juif/McGill, puis un fellowship en maladies infectieuses à l’Université du Manitoba, en microbiologie médicale à McGill et un stage de recherche postdoctorale aux National Institutes of Health du Maryland, aux États-Unis (NIAID), avant de revenir au CUSM en 2010. Il est le chef de section du programme des hôtes immunodéprimés de la Division des maladies infectieuses.
Amy Hsu
Amy Hsu, Ph. D., est chercheuse à l’Institut de recherche Bruyère et titulaire de la Chaire en recherche sur la démence en soins de santé primaire de l’Institut de recherche Bruyère et de l’Institut de recherche sur le cerveau de l’Université d’Ottawa. Elle a obtenu son baccalauréat en biologie humaine et son doctorat en recherche sur les services de santé à l’Université de Toronto. Elle a effectué son stage postdoctoral à l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, où elle a développé une expertise dans l’utilisation de « mégadonnées » pour construire des modèles de prédiction clinique destinés à connaître la santé de la population et de soutenir la prise de décision en matière de soins de santé. De nombreux outils mis au point par elle et son équipe de recherche sont accessibles au public par le biais de leur plateforme d’application des connaissances, ProjectBigLife.ca. Avant ces projets, elle était spécialiste de méthodologie pour Santé Canada et Statistiques Canada.
Amy dirige actuellement une étude multiprovinciale sur la séroprévalence de la COVID-19 et sur l’efficacité des vaccins dans les populations de soins à longue durée au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique. Elle mobilisera également son expertise et son accès aux bases de données d’études de populations pour étudier les résultats à long terme de santé et des services de santé chez les personnes atteintes de la COVID-19.
Grâce à son expérience de travail approfondie avec plusieurs types de données, Amy appuiera les volets liés à la gouvernance et à l’analyse de données au sein du réseau CoVaRR-Net.
Guillaume Bourque
Guillaume Bourque, Ph. D., est professeur au Département de génétique humaine et directeur de la bio-informatique au Centre de génomique de McGill. Il dirige le Centre canadien de génomique computationnelle (C3G), une plateforme de bio-informatique de Génome Canada. Il dirige également l’Epigenomics Mapping Center de McGill, un projet qui supervise la génération et le traitement des données dans le cadre du Consortium canadien de recherche en épigénétique, environnement et santé (CCREES) qui est associé au Consortium international sur l’épigénome humain (IHEC). Guillaume Bourque est aussi président du groupe de travail d’analyse intégrative de l’IHEC.
Guillaume fait également partie du comité directeur de la Global Alliance for Genomics and Health (GA4GH) puisque deux de ses projets, CanDIG et EpiShare, ont été sélectionnés comme « Driver Projects » par l’organisation. En 2019, son leadership en infrastructure de recherche numérique a été reconnu et il a été nommé l’un des quatre directeurs du Conseil des candidats de la nouvelle organisation qui coordonnera ces efforts pour le Canada. Cette organisation, appelée Nouvelle organisation de l’infrastructure de recherche numérique (NOIRN), est financée par Innovation, Sciences et Développement économique Canada et a pour objectif de mettre en place et de gérer une infrastructure nationale (avec calcul de haute performance et gestion de données et de logiciels) qui permettra d’appuyer tous les domaines de la recherche. Entre 2020 et 2021, il était président inaugural du Conseil des chercheurs de la NOIRN.
Les domaines d’intérêt de Guillaume sont la génomique fonctionnelle et comparative, avec un accent sur l’utilisation des technologies de séquençage de nouvelle génération.
Fatima Tokhmafshan
Fatima Tokhmafshan, M. Sc., détentrice d’une certification en bioéthique et candidate en médecine, est une experte en communication scientifique et en mobilisation envers la culture scientifique. Elle compte plus de huit ans d’expérience dans l’élaboration d’outils et de contenu visant à aider à répondre aux besoins d’information sur la santé des Canadiens, en particulier ceux qui appartiennent à des groupes marginalisés et mal desservis.
Dans le contexte de la pandémie de la COVID-19, Fatima a facilité l’application et la mobilisation des connaissances en siégeant au comité directeur de #ScienceUpFirst, une campagne en ligne de lutte contre la désinformation financée par l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), et en agissant comme stratège en communication et en recherche pour la plateforme COVID-19 Resources Canada. Dans le cadre de ces fonctions, elle conçoit des stratégies d’application des connaissances créatives et attrayantes afin de sensibiliser le public à la science et à la sécurité des vaccins contre la COVID-19, ainsi qu’aux dernières données concernant les variants préoccupants.
Son expertise dans la conception de stratégies d’application des connaissances équitables, accessibles et inclusives est essentielle pour garantir que les données générées par le réseau CoVaRR-Net soient communiquées de manière inclusive aux communautés et aux groupes de patients de l’ensemble du Canada et qu’elles fournissent aux Canadiens des renseignements récents et fondés sur des données probantes au sujet de la santé.
Hélène Decaluwe
Hélène Decaluwe, M.D., FRCPC, M. Sc. Ph. D., est professeure agrégée de pédiatrie à la Division d’immunologie et de rhumatologie du CHU Sainte-Justine (Université de Montréal), chercheuse clinique et chef adjointe sortante de l’Axe de recherche Maladies immunitaires et cancer du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine.
En tant que chercheuse clinique soutenue par le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS), Hélène a consacré sa carrière à la résolution des mécanismes de différenciation des cellules T dans la santé, l’infection et les déficits immunitaires primaires. L’objectif principal de ses recherches est de mieux comprendre le rôle des cytokines dans la différenciation des cellules T dans la santé et la maladie, et de mettre au point de nouvelles approches d’immunothérapie qui ciblent les voies dépendantes des cytokines et les récepteurs inhibiteurs exprimés sur les cellules T afin de guérir les infections virales chroniques et le cancer. Son laboratoire est soutenu par des organismes de financement nationaux (Instituts de recherche en santé du Canada, National Institute of Health) et privés (Société canadienne du cancer/Fondation Cole, Fondation Charles-Bruneau, Société de leucémie et lymphome du Canada).
Depuis le début de la pandémie actuelle de COVID-19, son laboratoire étudie les corrélats immunitaires de protection contre le SRAS-Cov-2 par les cellules T, induits par l’infection naturelle et la vaccination, dans le cadre d’initiatives de recherche soutenues par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et l’Agence de santé publique du Canada (ASPC). Elle s’est jointe récemment au Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI).
Hélène est diplômée de la Faculté de médecine de l’Université McGill et a effectué sa résidence en pédiatrie au CHU Sainte-Justine (Université de Montréal). Elle a effectué sa formation en immunologie clinique pédiatrique à l’hôpital Necker-Enfants malades (Paris, France) et sa formation en recherche, y compris une maîtrise et un doctorat en immunologie, à l’Université Pierre et Marie Curie (Paris 6).
Claire Betker
Claire Betker, I.A., Ph. D., C.C.H.N. (C.), Ph. D., est une infirmière autorisée et elle est directrice scientifique au Centre de collaboration nationale des déterminants de la santé (CCNDS) depuis mars 2012.
Avant de se joindre au CCNDS, Claire était directrice générale de la Direction générale de la santé publique et des populations à Santé, Aînés et Vie active Manitoba. (MHSAL). Au cours de sa carrière, elle a occupé des postes en santé publique rurale et à domicile ainsi qu’en soins primaires. Elle a également travaillé pour une autorité régionale de santé, pour l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et comme spécialiste principale du transfert des connaissances au CCNDS. En plus d’avoir été présidente de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada, Claire a également été présidente d’Infirmières et infirmiers en santé communautaire du Canada.
Claire a obtenu un doctorat de l’Université de la Saskatchewan pour ses travaux sur la capacité du leadership en santé publique à faire progresser l’équité en matière de santé – une base de connaissances qui continue d’alimenter ses contributions au CCNDS, au domaine de la santé publique et à la communauté.
Elle apporte une grande expertise, de riches réseaux et une passion pour l’application des connaissances et des données probantes de manière à ce que la santé publique puisse faire progresser l’équité en matière de santé.
John P. Giesy
John P. Giesy, Ph. D., est professeur et membre de la Société royale du Canada dans la Division des sciences de la terre, de l’océan et de l’atmosphère de l’Académie nationale des sciences du Canada. Il est également ancien titulaire de la Chaire de recherche du Canada en toxicologie environnementale.
John est un écotoxicologue et un chimiste de l’environnement de renommée mondiale qui a découvert le phénomène de l’augmentation de la toxicité des composés organiques, tels que les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Il a également été le premier à signaler la présence de composés perfluorés dans l’environnement.
Récemment, John a utilisé l’ADN et l’ARN électroniques pour évaluer la présence et l’absence d’espèces aquatiques (y compris des espèces envahissantes et des structures communautaires), les répercussions des facteurs de stress chimiques et physiques et, plus récemment, pour mesurer le virus responsable de la COVID-19 dans les eaux usées domestiques.
John a reçu de nombreux prix nationaux et internationaux, dont le Founders Award, l’Environmental Education Award et le Global Capacity Building Award de la Society of Environmental Toxicology and Chemistry (SETAC). Il a également été président de la SETAC et il est maintenant Membre de la SETAC. En 2014, il a reçu la médaille Miroslaw Romanowski en sciences de l’environnement de la Société royale du Canada (SRC) et en 2019, il a été nommé Doctor Scientiarum Ambitalium, Honors Causa, par l’Université Masaryk (République tchèque).
John a obtenu un baccalauréat Summa cum laude avec mention en biologie de l’Alma College, ainsi qu’une maîtrise et un doctorat en limnologie du Michigan State University en 1971 et 1974, respectivement. Il a publié 1 315 travaux évalués par des pairs.
Chand Mangat
Il s’intéresse au développement de la surveillance des eaux usées en tant qu’outil viable de renseignement et d’intervention en santé publique. En ce moment, il applique la surveillance des eaux usées comme moyen de lutte contre la pandémie de COVID-19, en vue de l’étendre à d’autres maladies infectieuses préoccupantes pour la santé publique et à la résistance aux antimicrobiens.
Chand a obtenu son doctorat à l’Université McMaster sous la supervision du Pr Eric Brown. Ses travaux de fin d’études ont porté sur l’établissement de cibles de médicaments antibactériens en améliorant notre compréhension de la physiologie bactérienne essentielle et non essentielle. Alors qu’il était chercheur postdoctoral dans le groupe du Pr Michael Mulvey à l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), Chand a utilisé la génomique pour lutter contre la résistance antimicrobienne croissante le long de l’axe ferme-alimentation-clinique.
Peter Vanrolleghem
Peter Vanrolleghem, Ph. D, est professeur titulaire au Département de génie civil et de génie des eaux de l’Université Laval et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la modélisation de la qualité de l’eau depuis 2006.
L’équipe de recherche multiculturelle de Peter, modelEAU, se concentre sur les systèmes urbains d’eaux usées et aborde des enjeux tels que les nutriments (élimination et récupération), le sort des micropolluants et des pathogènes, et les émissions de gaz à effet de serre. Ce groupe vise à relever ces défis en élaborant et en utilisant des modèles mathématiques, des stations de surveillance automatisées, un contrôle des processus et des travaux expérimentaux internes à l’échelle de projet pilote et à grande échelle.
Très actif au sein de la Water Environment Federation (il a récemment été membre du conseil d’administration), Peter est actuellement membre du conseil d’administration de l’International Water Association (IWA). Il est également directeur du centre de recherche multidisciplinaire sur la gestion de l’eau du Québec, CentrEau.
Peter est titulaire d’une maîtrise en bio-ingénierie (1987) et d’un doctorat en sciences biologiques appliquées – technologie environnementale (1994), tous deux de l’Université de Gand (Belgique). En 1997, il est devenu professeur agrégé à l’Université de Gand en modélisation et contrôle des bioprocédés, se concentrant sur un vaste éventail de domaines d’application, notamment l’alimentation, l’agriculture et le traitement des eaux usées.
Bintou Ahidjo
Bintou Ahidjo, Ph. D., MSP, est la directrice de la plateforme de recherche de la Facility for Infectious Disease and Epidemic Research de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC). Elle occupe également un poste de professeure adjointe honoraire au Département de microbiologie et d’immunologie de l’UBC.
Bintou possède plus de 15 ans d’expérience dans la recherche sur les maladies infectieuses, axée particulièrement sur les pathogènes du groupe de risque 3 dans des installations de biosécurité de niveau 3 (BSN-3). Ses connaissances en matière de santé publique, associées à ses expériences pratiques et à ses compétences en recherche, lui ont permis de contribuer de manière significative à la lutte contre la tuberculose et, plus récemment, contre la COVID-19. Elle a mis en place et géré un laboratoire de diagnostic BSN-3 pour la recherche clinique en Afrique du Sud, puis une unité d’imagerie de TEP/TDM préclinique au sein de la plateforme BSN-3 de l’Université nationale de Singapour.
Dans son rôle actuel à l’UBC, Bintou se consacre à l’établissement et au respect de normes de sûreté et de sécurité élevées dans un éventail de disciplines scientifiques et techniques relatives aux pathogènes du groupe de risque 3. Elle collabore également avec des chercheurs afin de mettre au point et d’établir de nouvelles plateformes thérapeutiques et technologiques pour lutter contre des maladies infectieuses du groupe de risque 3, ainsi que contre des épidémies et des pandémies. Elle est également rédactrice en chef d’un ouvrage intitulé SARS-CoV-2 Methods and Protocols, dont la publication est prévue en 2022.
Bintou est également passionnée par l’équité, la diversité et l’inclusion, en particulier lorsqu’il s’agit de travailler avec des agents pathogènes infectieux. En 2020, elle a été nommée vice-présidente du comité de coordination axé sur l’équité de l’International Federation of Biosafety Associations (IFBA), qui a pour mission d’établir et de mettre en œuvre des objectifs visant à instaurer des pratiques équitables et durables en matière de biosécurité mondiale.
Elle a obtenu son doctorat à l’University of the Witwatersrand (« Wits »), en Afrique du Sud, puis une bourse postdoctorale à l’Université Johns Hopkins, aux États-Unis. Bintou a également obtenu une maîtrise en santé publique à l’école de santé publique Johns Hopkins Bloomberg.
Mariana Baz
Mariana Baz, Ph. D., est chercheuse scientifique principale et chef de la Division de la sensibilité aux antiviraux au Centre collaborateur de recherche et de référence sur l’influenza (CCRRI) de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la référence et la recherche sur la grippe au Doherty Institute, à Melbourne, en Australie. Elle est également professeure associée à l’Université Laval et directrice associée du laboratoire de biosécurité de niveau 3 du Centre de recherche en infectiologie du Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval (CRCHUQc-UL).
Mariana a obtenu un baccalauréat en biochimie en Uruguay, puis une maîtrise et un doctorat à l’Université Laval, ainsi qu’une bourse de recherche postdoctorale aux National Institutes of Health (NIH). Aujourd’hui, elle est virologue et possède plus de 15 ans d’expérience dans la pathogenèse, la transmission, les traitements antiviraux et le développement de vaccins pour les virus respiratoires. Ses laboratoires (australien et canadien) se concentrent actuellement sur les nouveaux traitements contre les virus respiratoires, notamment les virus de la grippe saisonnière et pandémique, les coronavirus saisonniers et le SRAS-CoV-2, en utilisant différents modèles in vitro et ex vivo ainsi que des modèles animaux (souris, hamsters, cobayes et furets) représentant des populations à risque élevé (immunodéprimés, obèses et âgés).
Mariana a publié plus de 48 articles évalués par des pairs dans des revues des plus prestigieuses telles que le New England Journal of Medicine (NEJM), The Lancet Infectious Diseases et le Journal of the American Chemical Society (JACS). Elle a reçu plusieurs prix nationaux et internationaux, notamment le Fellows Award for Research Excellence des National Institutes of Health (NIH) en 2014 et le Vaccine and Edward Jenner Vaccine Society Young Investigator Programme en 2015.
Mariana est actuellement membre active du groupe de travail d’experts de l’OMS du Système mondial de surveillance de la grippe et de riposte pour la surveillance de la susceptibilité antivirale.
Marcel Behr
Marcl Behr, M.D., M. Sc., a dirigé le Centre international de la tuberculose de McGill en tant que directeur fondateur de 2012 à 2018. Depuis 2016, il est directeur adjoint de programme du Programme en maladies infectieuses et immunité en santé mondiale (MIISM) à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM). En 2017, Marcel est devenu le codirecteur de l’Initiative interdisciplinaire de McGill sur les infections et l’immunité (MI4). Il est également directeur intérimaire de la Division des maladies infectieuses de l’Université McGill.
Marcel dirige le laboratoire de niveau de confinement 3 de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) depuis 2005. Son groupe de recherche utilise des méthodologies de génomique bactérienne pour étudier l’épidémiologie et la pathogenèse de la tuberculose et d’autres maladies mycobactériennes.
Marcel est également un clinicien-scientifique qui occupe des fonctions de professeur titulaire au Département de médecine et de membre associé aux Départements d’épidémiologie et de biostatistique ainsi que de microbiologie et d’immunologie de l’Université McGill.
En reconnaissance de ses travaux, Marcel a reçu le Prix du Chercheur national du Fonds de recherche du Québec (FRSQ) et le prix Joe Doupe Young Investigator Award de la Clinical Society for Clinical Investigation (CSCI). Il a également été élu à l’American Society of Clinical Investigation et est membre de l’Académie canadienne des sciences de la santé, de la Société royale du Canada et de l’American Academy of Microbiology.
Marcel a obtenu un baccalauréat en biochimie à l’Université de Toronto, un doctorat en médecine à l’Université Queen’s et une résidence en médecine interne, maladies infectieuses et microbiologie médicale à l’Université McGill. Il a également obtenu une maîtrise en épidémiologie et biostatistique à l’Université McGill, puis a suivi une formation postdoctorale en épidémiologie moléculaire et génomique bactérienne avec Peter Small à l’Université de Stanford.
Volker Gerdts
Volker Gerdts, D.V.M., Ph. D., est le directeur et le chef de la direction de la Vaccine and Infectious Disease Organization (VIDO), située à l’Université de la Saskatchewan. Il a précédemment occupé le poste de directeur associé de la recherche à la VIDO de 2007 à 2018. Volker est également professeur d’immunologie vétérinaire au Département de microbiologie vétérinaire du Western College of Veterinary Medicine de l’Université de Saskatchewan.
Volker a occupé divers rôles administratifs et a siégé à de nombreux comités de rédaction et comités d’examen scientifique nationaux et internationaux, notamment auprès des National Institutes of Health (NIH), de la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI), du Consortium international de recherche STAR-IDAZ (IRC), des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI), du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) et de la Gairdner Foundation.
Volker a obtenu un diplôme de docteur en médecine vétérinaire en 1994 de l’école vétérinaire de Hanovre et un équivalent de doctorat allemand de l’Institut fédéral de recherche en santé animale, île de Riems et de l’école vétérinaire de Hanovre, en Allemagne, en 1997.
David J. Kelvin
David J. Kelvin, Ph. D., est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en vaccinologie translationnelle et en inflammation et professeur au Département de microbiologie et d’immunologie de l’Université Dalhousie à Halifax, en Nouvelle-Écosse.
Les recherches de David portent principalement sur les interactions hôte-pathogène dans les maladies infectieuses émergentes et réémergentes. Grâce à de nombreuses collaborations internationales, il a étudié plusieurs épidémies et pandémies importantes, notamment le SRAS-CoV, la pandémie de H1N1, le H7N9, le MERS-CoV et, plus récemment, le SRAS-CoV-2.
En utilisant des approches de biologie systémique, l’équipe de David examine les biomarqueurs et les modèles d’expression génétique pour identifier les signatures de l’hôte qui peuvent être utilisées comme marqueurs diagnostiques ou pronostiques de la gravité de la maladie. Cette approche a été utilisée avec succès pour examiner les réponses de l’hôte chez les personnes infectées par le SRAS-CoV-1 pendant la pandémie de 2003. Son équipe a pu établir des signatures de la maladie grave qui comprenaient des niveaux accrus de CXCL-10, IL-6, IL-10 et IL-15 en circulation, ainsi que des signatures d’expression génétique de réponse à l’interféron.
Grâce à des outils plus complets couvrant un large éventail de cytokines, d’inflammations, de marqueurs cardiovasculaires et de séquençage de cellules uniques, le consortium international qui étudie le SRAS-CoV-2, dirigé par David, a identifié des signatures clés de cytokines, des résultats cliniques et des niveaux d’ARN viral du SRAS-CoV-2 en circulation qui identifient les patients nécessitant une admission aux soins intensifs.
D’autres études examinent les biomarqueurs dans les populations mondiales afin de définir les liens entre le SRAS-CoV-2 grave, la susceptibilité génétique, les conditions socio-économiques, les comorbidités, l’âge et les co-infections. Pour faciliter les collaborations internationales, David a été nommé au Collège médical de l’Université de Shantou, en République populaire de Chine (RPC), et a occupé un poste de professeur invité à l’Université de Sassari, en Italie.
David poursuit également des projets de recherche axés sur les anciens agents pathogènes, les pandémies et l’immunité des hôtes.