Pleins feux sur les stagiaires et le personnel hautement qualifié (PHQ)
Le réseau CoVaRR-Net rassemble du personnel hautement qualifié (PHQ) et des stagiaires de partout au pays et nous sommes fiers de contribuer à la formation de la prochaine génération de chercheurs au Canada.
Des membres de nos piliers et de nos initiatives majeures ont désigné plusieurs candidats exceptionnels sur lesquels les projecteurs seront braqués sur ce site Web en reconnaissance de leur travail. Il ne s’agit là que de quelques-unes des personnes extrêmement talentueuses qui travaillent sur des projets du réseau CoVaRR-Net (par ordre alphabétique). Nous ajouterons des noms à cette liste chaque trimestre.
Areeba Asif
Équité, diversité, inclusion et identité autochtone (EDIIA)
Coordinatrice de projet de l’EDIIA
Marie-Ming Aynaud
Pilier 5 – Génomique et séquençage viraux
Chercheuse postdoctorale, Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum, Hôpital Mount Sinai
Marilène Bolduc
Pilier 3 – Virologie
Assistante de recherche, Centre de recherche en infectiologie (CRI), Université Laval
Khatira Mehdiyeva
Pilier 8 – Impacts sur la santé publique, les systèmes de santé et la politique sociale
Chargée de recherche
Salma Sheikh-Mohamed
Pilier 1 – Immunologie et protection vaccinale
Candidate au doctorat, Laboratoire Gommerman, Département de génétique moléculaire, Université de Toronto
Mitra Yousefi
Pilier 3- Virologie
Associée aux activités professorales, Faculté de médecine et des sciences de la santé et gestionnaire de l’installation de confinement de niveau 3, Université McGill
Michelle Zinck
Équité, diversité, inclusion et identité autochtone (EDIIA)
Gestionnaire de l’EDIIA
Corey Arnold
Équipe du directeur général du réseau CoVaRR-Net
Gestionnaire des installations et des opérations, Plateforme de diagnostic et de sérologie à haut débit, Université d’Ottawa
Traci-lee D. Christianson
Pilier 7 – Mobilisation, développement et recherche autochtones (CIEDAR) du réseau CoVaRR-Net
Aide de recherche, CIEDAR, Études au cycle supérieur, Université de Saskatchewan
Danielle Dewar-Darch
Équipe du directeur général du réseau CoVaRR-Net
Gestionnaire des installations et des opérations, Plateforme de diagnostic et de sérologie à haut débit, Université d’Ottawa
Yannick Galipeau
Équipe du directeur général du réseau CoVaRR-Net
Doctorant, Université d’Ottawa
Reuben Samson
Pilier 4 – Génomique fonctionnelle et structure – Fonction des variants préoccupants
Candidat au doctorat, Laboratoire Gingras, Département de génétique moléculaire, Université de Toronto
Zohaib Anwar
Pilier 6 – Analyse computationnelle, modélisation et résultats évolutifs (CAMEO)
Chercheur postdoctoral, Center for Infectious Disease Genomics and One Health (CIDGOH), Université Simon Fraser
Audray Fortin
Pilier 10 – Stratégies et thérapies antivirales
Assistante de recherche et gestionnaire de laboratoire
Justin Jia
Pilier 6 – Analyse computationnelle, modélisation et résultats évolutifs (CAMEO)
Chercheur postdoctoral, Université Simon Fraser, responsable de la bioinformatique et co-coordonnateur, CAMEO
Agatha Komsic-Vranjkovic
Biobanque de CoVaRR-Net
Responsable de l’éthique de la recherche et de l’accès, Biobanque de CoVaRR-Net
Carly G Morrisseau
Pilier 7 – Mobilisation, développement et recherche autochtones (CIEDAR)
Coordination des médias sociaux et de la communication
Alex Hicks
Coronavirus dans l’environnement bâti urbain (CUBE)
Technicienne de laboratoire, Coronavirus dans l’environnement bâti urbain (CUBE)
Mary Jessome
Pilier 7, Mobilisation, développement et recherche autochtones (CIEDAR) du réseau CoVaRR-Net
Responsable de la recherche et candidate au doctorat, Université de la Colombie-Britannique
Milca Meconnen
Plateforme de données et Biobanque CoVaRR-Net
Étudiant en recherche, Université McGill
Arianna M. Hurtado-Monzόn
Pilier 2, Interactions hôte-pathogène
Boursière de recherches postdoctorales, Vaccine and Infectious Disease Organization – International Vaccine Centre (VIDO-InterVac), Université de la Saskatchewan
Prachi Ray
Coronavirus dans l’environnement bâti urbain (CUBE)
Assistante de recherche, Coronavirus dans l’environnement bâti urbain (CUBE)
Philibert Tuyishime
Biobanque CoVaRR-Net
Technicien de recherche junior, Biobanque CoVaRR-Net
Jose Avila Cervantes
Pilier 5 – Génomique et séquençage viraux
Associé de recherche, Laboratoire des technologies génomiques avancées, Centre de génomique de McGill
Tamara Chavez
Pilier 7, Mobilisation, développement et recherche autochtones, du réseau CoVaRR-Net (CIEDAR)
Gestionnaire de projet, CIEDAR
Nada Hegazy
Groupe de recherche sur la surveillance des eaux usées (GRSEU)
Candidate au doctorat en génie de l’environnement, M. Sc., EIT, Université d’Ottawa
Sally Lee
Pilier 5 – Génomique et séquençage viraux
Assistante de recherche, Laboratoire des technologies génomiques avancées, Centre de génomique de McGill
Elisabeth Mercier
Groupe de recherche sur la surveillance des eaux usées (GRSEU)
Candidate au doctorat en génie de l’environnement, Université d’Ottawa
Sana Naderi
Pilier 6, Analyse computationnelle, modélisation et résultats évolutifs (CAMEO)
Étudiante diplômée, Laboratoire Shapiro, Centre de génomique de McGill
Paul Stretenowich
Pilier 5 – Génomique et séquençage viraux
Spécialiste en bioinformatique, Centre canadien de génomique computationnelle (C3G), Université McGill
Julian Willett
Pilier 5 – Génomique et séquençage viraux
Associé de recherche, Centre de génomique McGill
Areeba Asif
Areeba Asif (elle) est actuellement coordinatrice de projet de l’EDIIA pour le réseau CoVaRR-Net. Elle dirige le programme de dîners-causeries (Lunch and Learn), conçu pour combler les lacunes de connaissances dans les domaines de l’équité en matière de santé, de l’engagement communautaire, du leadership inclusif et des meilleures pratiques en matière d’EDIIA. Grâce à cette initiative, Areeba a acquis une expertise approfondie en matière de recherche centrée sur la communauté et de principes d’équité en matière de santé, en faisant appel aux meilleurs experts en la matière à l’échelle du Canada.
De plus, Areeba supervise toutes les activités de communication et de partenariat pour l’équipe d’EDIIA du réseau CoVaRR-Net. Auparavant, Areeba a été assistante de recherche pour le CIEDAR (pilier Mobilisation, développement et recherche autochtones du réseau CoVaRR-Net), où elle a travaillé sur l’analyse d’enquête, l’application des connaissances et l’organisation du symposium « Hearing Indigenous Voices » (Entendre les voix autochtones). Elle dirige également le programme de synthèses politiques et les projets de renforcement de la communauté pour Bachar Lorai, un organisme d’impact social dirigé par des jeunes et dédiée à l’amplification des voix bangladaises au niveau mondial.
Au début de l’année, Areeba a collaboré avec le Centre canadien pour l’autonomisation des femmes afin d’établir des partenariats équitables et d’approfondir sa compréhension de la l’application de la recherche en politique par l’entremise de la défense des intérêts. En 2023, elle a obtenu un baccalauréat en sociologie et en économie à l’Université de la Colombie-Britannique et s’est engagée à bâtir un pont entre la recherche et la politique sociale.
Aspirations professionnelles :
Au cours des trois prochaines années, Areeba envisage de poursuivre une maîtrise en politique publique au Canada, avec le rêve de terminer une partie de ses études à l’étranger dans le cadre d’un programme coopératif. Elle est profondément passionnée par la politique sociale, ce qui se reflète dans son travail dans les domaines de la recherche sur l’équité en matière de santé, de la programmation de l’EDIIA et de l’application des connaissances. Areeba aspire à transformer la recherche en une politique qui s’attaque aux inégalités sociétales profondément enracinées. À l’avenir, Areeba espère travailler dans le domaine de l’élaboration des politiques, en particulier dans l’engagement et l’analyse des multiples parties prenantes, les partenariats communautaires et la recherche sur les politiques socio-économiques.
Pourquoi Areeba mérite-t-elle d’être mise en lumière?
Areeba est la dernière arrivée dans l’équipe d’EDIIA et a apporté une masse critique d’énergie et d’enthousiasme au travail de l’équipe. Son expérience vécue façonne son approche du changement dans les communautés de recherche. Elle est peut-être connue du réseau en tant que responsable de la série de dîners-causeries (Lunch and Learn).
Michelle Zinck
Michelle est issue de la Première Nation des Dénésulines, située sur la rive nord du lac Athabasca, dans le territoire du Traité 8. Elle est chercheuse en santé terrestre et possède une expertise fondée sur l’engagement éthique de la communauté et le co-développement d’initiatives terrestres visant à traiter les effets sur la santé des changements anthropogéniques mondiaux. Ses travaux de recherche portent sur la décolonisation de la santé, la santé environnementale, la guérison par la terre, les connaissances traditionnelles et les récits sur les écosystèmes.
Titulaire d’un baccalauréat en anglais et en études autochtones, Michelle termine actuellement son mémoire de maîtrise en études autochtones à l’Université de Saskatchewan. Basée à l’Université de la Colombie-Britannique, elle est également responsable de l’EDIIA pour le réseau CoVaRR-Net et représentante de la santé environnementale au sein du Global Youth Steering Committee du Children and Youth Major Group (CYMG) du Programme des Nations unies pour l’environnement.
Aspirations professionnelles :
Michelle envisage d’obtenir un doctorat en santé publique afin de renforcer les approches autochtones basées sur la terre pour traiter les effets des changements anthropogéniques sur la santé autochtone (et mondiale).
Pourquoi Michelle mérite-t-elle d’être mise en lumière?
Michelle apporte une perspective autochtone unique à l’équipe d’EDIIA, l’aidant à adopter une approche décolonisée à notre travail avec le réseau. Elle est également à l’origine d’un échange de points de vue intergénérationnel rafraîchissant qui est apprécié et valorisé. Sa tournée d’écoute l’a sans doute rendue familière à de nombreux membres du réseau!
Khatira Mehdiyeva
Khatira est chargée de recherche pour le pilier 8, Impacts sur la santé publique, les systèmes de santé et la politique sociale, au sein du réseau CoVaRR-Net, un rôle qu’elle occupe depuis février 2022. Spécialiste de la santé publique et de la médecine préventive, avec plus de 10 ans d’expérience dans le milieu universitaire et gouvernemental, elle a dirigé la planification, la coordination et la gestion de projets, en veillant à ce qu’ils soient menés à bien dans les délais impartis. Son expertise comprend la promotion de la communication avec les partenaires de la santé publique, la supervision des systèmes de collecte et d’analyse des données et l’application de la planification stratégique aux initiatives opérationnelles et à long terme. Khatira travaille actuellement sur une étude financée par le réseau CoVaRR et intitulée « Trust Dynamics and Equity in Public Health: A Mixed-Methods Study on COVID-19 » (Dynamique de la confiance et équité en santé publique: Une étude à méthodes mixtes sur la COVID-19), qui étudie l’évolution de la confiance du public dans le gouvernement, les institutions de santé publique et les entités de soins de santé, des facteurs critiques pour l’accès aux soins de santé, l’adhésion au traitement et la gestion efficace des crises.
Aspirations professionnelles :
Khatira souhaite continuer à faire progresser les systèmes de santé publique par l’entremise de la recherche et de la gestion stratégique. Elle vise à influencer les politiques fondées sur des données probantes qui améliorent l’accès aux soins de santé, l’équité et la réponse aux crises. Khatira est passionnée par la collaboration avec diverses parties prenantes et espère contribuer à la mise sur pied de systèmes de santé durables et résilients, capables de relever efficacement les défis actuels et émergents en matière de santé publique, ce qui permettra d’améliorer les résultats dans ce domaine.
Pourquoi Khatira mérite-t-elle d’être mise en lumière?
Les compétences diversifiées de Khatira (planification et mise en œuvre de projets, budgétisation, communication, pour n’en citer que quelques-unes) et ses connaissances (en matière de santé publique, de médecine préventive et de soins primaires) ont été des atouts importants pour le travail du pilier 8. Elle est le « ciment » qui permet au travail du pilier 8 d’avancer.
Marie-Ming Aynaud
Marie-Ming Aynaud, Ph. D., a obtenu son doctorat en virologie à l’Institut Pasteur de Paris, où elle a étudié l’impact de l’édition de l’APOBEC3 sur l’ADN viral et humain. Après ses études doctorales, elle a effectué un stage postdoctoral à l’Institut Curie à Paris pour étudier l’hétérogénéité des tumeurs dans le cancer pédiatrique. En 2018, elle a rejoint le laboratoire du Pr Laurence Pelletier à l’Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum à Toronto pour travailler sur la microcéphalie. Pendant la pandémie de COVID-19, elle a joué un rôle clé dans la mise sur pied d’une plateforme automatisée de séquençage de nouvelle génération pour la détection à haut débit des variants du SRAS-CoV-2, sous la direction du Pr Pelletier et du Pr Jeff Wrana, adjoint du pilier 5 du réseau CoVaRR-Net.
Aspirations professionnelles :
Marie-Ming aspire à faire progresser la recherche fondamentale afin d’améliorer notre compréhension des processus biologiques complexes et de stimuler l’innovation scientifique. Cela exige de poursuivre son travail d’élaboration de pipelines de diagnostic viral, de caractériser les signatures de réponse de l’hôte spécifiques à un variant et d’étudier l’impact fonctionnel des variants viraux.
Pourquoi Marie-Ming mérite-t-elle d’être mise en lumière?
Au début de la pandémie, Marie-Ming a mis au point un processus de sélection pour une plateforme de séquençage de nouvelle génération conçue pour la détection à haut débit du SRAS-CoV-2. Elle a ensuite affiné le pipeline expérimental en optimisant les amorces multiplex et en automatisant les procédures, ce qui a permis d’améliorer considérablement l’efficacité. Marie-Ming a également joué un rôle de premier plan dans la formation du personnel afin d’assurer la surveillance quotidienne des variants du SRAS-CoV-2 dans la région du Grand Toronto. Pendant trois ans, ses efforts ont contribué à une surveillance rigoureuse et à une meilleure compréhension de l’évolution virale.
Mitra Yousefi
Mitra Yousefi a obtenu un doctorat en immunologie et virologie à l’INRS-Institut Armand-Frappier, suivi de trois années de recherche postdoctorale sur les interactions hôte-pathogène à l’Université McGill. Elle est ensuite devenue responsable de la plateforme Infection et Inflammation, dirigeant de nombreux projets axés sur l’étude de modèles murins de maladies infectieuses et inflammatoires, y compris d’agents pathogènes viraux. Elle occupe actuellement un poste d’associée aux activités professorales à la Faculté de médecine et des sciences de la santé et gère l’installation de niveau de confinement 3 (NC3) à l’Université McGill.
Aspirations professionnelles :
Mitra souhaite continuer à développer son leadership dans les environnements de recherche à haut niveau de confinement en stimulant l’innovation dans la recherche sur les agents pathogènes et les stratégies de confinement. Elle aspire à contribuer à la préparation mondiale aux maladies infectieuses émergentes, à améliorer les protocoles de biosécurité et de sûreté biologique et à diriger des équipes de recherche interdisciplinaires pour mettre au point de nouvelles mesures thérapeutiques et préventives. Son objectif est de faire progresser les domaines de la virologie et de l’immunologie, notamment par l’intégration de technologies de pointe dans les études sur les modèles murins et la modernisation des infrastructures de confinement, afin de faire de son établissement un centre de premier plan pour la préparation en cas de pandémie et la recherche sur les maladies infectieuses.
Pourquoi Mitra mérite-t-elle d’être mise en lumière?
En 2020, avec le début de la pandémie de SRAS-CoV-2, Mitra a assumé la responsabilité supplémentaire de gérer l’installation de NC3 de McGill, de superviser la recherche critique sur la COVID-19 et d’assurer la continuité des opérations et de l’entretien de l’installation. Tout au long de son mandat, l’installation de NC3 de McGill a été à l’avant-garde de découvertes importantes dans divers domaines de la recherche sur le SRAS-CoV-2, éclairant les mécanismes d’évasion du SRAS-CoV-2, testant de nouvelles modalités vaccinales et mettant au point de nouveaux outils de diagnostic colorimétriques qui utilisent de nouveaux produits chimiques et offrent rapidité, précision et large accès.
La capacité de Mitra à relever rapidement les défis, à adopter de nouvelles solutions et à favoriser le progrès scientifique a fait d’elle un atout inestimable pour l’installation de NC3. Elle dirige actuellement un important projet de rénovation et de modernisation de l’installation de NC3, rendu possible grâce à une subvention du Fonds d’infrastructure de recherche en sciences biologiques (FIRSB) de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI). Ces améliorations permettront non seulement de moderniser l’équipement, mais aussi d’améliorer l’infrastructure pour soutenir les travaux sur des agents biologiques à cote de sécurité élevée (ABCSE) et des pathogènes non indigènes, ce qui fera de l’installation de NC3 de McGill un centre de pointe pour la préparation et la recherche en matière de pandémie.
Émile Lacasse
Émile a commencé sa formation en sciences de la vie par un diplôme en technologie de laboratoire, spécialisé en biotechnologie, au Cégep de Lévis. Pendant trois ans, il a acquis une solide expertise en chimie, microbiologie, immunologie et biochimie, complétée par une expérience pratique grâce à des stages. Son premier stage s’est déroulé au Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec, où il a développé une éthique de travail rigoureuse en laboratoire, suivi d’un second stage au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) à La Réunion, dans un environnement de recherche universitaire.
Émile a ensuite poursuivi un baccalauréat en microbiologie à l’Université Laval où il s’est découvert une passion pour la virologie. Après avoir effectué un stage dans le laboratoire de Louis Flamand, il s’est orienté vers une maîtrise en microbiologie-immunologie sous la supervision de Louis, contribuant activement à des publications scientifiques et à des projets de collaboration. Émile prépare actuellement son doctorat en microbiologie-immunologie dans le laboratoire de Louis. Il travaille à la mise au point d’un système de génétique inverse pour le SRAS-CoV-2 plus efficace dans le but de définir les fonctions de la protéine Nsp2. Adepte du partage des connaissances, il a également été instructeur pour le cours de laboratoire d’immunologie appliquée dans le cadre du programme de certificat en biotechnologie de l’Université Laval au cours des trois dernières années.
Aspirations professionnelles :
Il aspire à acquérir l’expertise nécessaire pour devenir un enseignant-chercheur productif. En maîtrisant les techniques avancées de la protéomique, du séquençage de nouvelle génération, de la bioinformatique et de la biologie moléculaire, il vise à faire progresser la recherche en virologie et à produire des résultats percutants. En fin de compte, il souhaite contribuer à l’étude des virus émergents et aider à positionner la recherche canadienne en tant que chef de file mondial dans ce domaine.
Pourquoi Émile mérite-t-il d’être mis en lumière?
Comme l’a dit Louis Flamand : Émile mérite d’être reconnu pour ses travaux de recherche sur le SRAS-CoV-2 au cours des quatre dernières années. Il a contribué de manière significative à ce domaine par des publications évaluées par des pairs, telles que la découverte du rôle de la Nsp2 dans l’inflammation et l’activation de la NF-κB, l’étude de la manière dont le SRAS-CoV-2 affecte l’activation des plaquettes et les transcriptomes des mégacaryocytes et l’étude de l’impact du virus sur le lipidome des poumons. Ses travaux ont été publiés dans des revues à fort impact telles que Frontiers in Immunology, Blood Advances, Communications Biology et Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), ce qui démontre l’étendue de ses recherches. De plus, les travaux d’Émile ont été soutenus par plusieurs bourses et prix, ce qui témoigne de l’importance et de l’impact de ses contributions à la compréhension de la COVID-19 et de la pathogenèse virale.
Émile est vraiment un élève exceptionnel. Il est l’un des étudiants en recherche de troisième cycle/postdoctorat les plus travailleurs que j’ai vus au cours des dix dernières années. De plus, il est très généreux de son temps et de ses connaissances, offrant toujours son aide aux autres. Il est passionné par le domaine de la virologie et me pousse toujours à acquérir de nouveaux équipements et à explorer de nouvelles méthodes dans le laboratoire. Grâce à Émile, nous utilisons maintenant le séquençage Nanopore dans le laboratoire. Il a suivi une formation pour apprendre la programmation de base telle que R et pour apprendre à effectuer des analyses de grands ensembles de données tels que RNA-seq. Après son doctorat, Émile cherchera à effectuer un stage postdoctoral dans des laboratoires disposant d’installations de niveau de confinement 3 (NC3). Une fois cette étape franchie, j’essaierai de le recruter comme professeur adjoint à l’Université Laval pour travailler et aider à gérer la nouvelle installation de NC3 pour primates non humains que nous sommes en train de construire. En résumé, je ne peux imaginer quelqu’un dont le travail mérite davantage d’être mis en lumière. Cette reconnaissance s’ajoutera à sa longue liste de prix et de réalisations, ce qui rendra sa candidature très concurrentielle lors de la prochaine série d’appels d’offres pour le financement de bourses.
Marilène Bolduc
Marilène Bolduc est assistante de recherche du Pr Denis Leclerc au Centre de recherche en infectiologie (CRI) depuis plus de 21 ans. Depuis 2001, elle travaille sur des nanoparticules aux propriétés immunomodulatrices destinées à la prévention des maladies infectieuses, à la vaccination et à l’immunothérapie. En 2006, accompagnée d’une équipe remarquable, elle a joué un rôle majeur dans la création d’un système de contrôle de qualité universitaire, l’élaboration d’un processus de fabrication de nanoparticules et leur transfert à l’industrie, permettant une étude de phase 1 chez l’humain.
Grâce à son leadership, elle est devenue le bras droit du Pr Leclerc, coordonnant des recherches mettant à contribution plus de 50 chercheurs et biotechnologistes. Elle a récemment participé à la création de la plateforme de bioproduction Vaccin Québec, dont elle est codirectrice. Marilène a contribué à plus de 20 articles scientifiques et partagé sa passion pour la recherche avec 35 étudiants et employés.
Elle a récemment reçu une distinction du Fond de recherche du Québec (FRQ) et a été sélectionnée comme l’une des trois meilleures assistantes de recherche de la province.
Aspirations professionnelles :
Soucieuse de former la prochaine génération d’excellence, Marilène s’engage personnellement à inspirer et à motiver les jeunes scientifiques à apprécier la recherche de haute qualité tout en restant équilibré dans un environnement de travail harmonieux.
Pourquoi Marilène mérite-t-elle d’être mise en lumière?
Comme l’a dit Denis Leclerc : Marilène travaille avec moi depuis plus de 20 ans. Nous avons vécu ensemble de nombreuses phases passionnantes et l’aventure continue. Elle est mon bras droit et une personne en qui j’ai toute confiance. Marilène a développé un leadership exceptionnel au sein du laboratoire, excellant dans la coordination des activités de recherche, assurant la qualité de notre travail et mettant en œuvre les bonnes pratiques de laboratoire (BPL) essentielles à la collaboration avec l’industrie. Elle mérite vraiment d’être reconnue comme la personne la plus talentueuse et la plus solidaire de mon équipe. Je n’arrive pas à imaginer ce que je ferais sans elle et je préfère ne pas y penser.
Marilène a beaucoup fait pour le projet du réseau CoVaRR-Net. Ensemble, nous avons montré qu’un immunomodulateur du système immunitaire inné pouvait prévenir l’infection par le SRAS-CoV-2 lorsqu’il est administré par voie intranasale (manuscrit en préparation). Nous avons également mis au point deux vaccins contre la COVID-19, l’un utilisant le domaine de liaison au récepteur comme antigène et déclenchant une protection complète (Olivera et al., 2022) et l’autre, basé sur l’utilisation de la nucléocapside du SRAS-CoV-2, déclenchant une large protection contre le variant ancestral et le variant divergent XBB.1. Un manuscrit est également en préparation pour ce vaccin. Je suis fier d’elle et de mon groupe de recherche.
Salma Sheikh-Mohamed
Salma Sheikh-Mohamed est en cinquième année de doctorat au Département d’immunologie de l’Université de Toronto, sous la direction de la Pre Jennifer Gommerman. Ses travaux visent à caractériser et à mieux comprendre les réponses immunitaires des muqueuses à la vaccination intramusculaire, en particulier avec les vaccins à ARNm contre le SRAS-CoV-2. Salma a commencé ses études supérieures en étudiant l’immunité muqueuse dans le contexte du VIH, mais elle s’est rapidement orientée vers des travaux liés au SRAS-CoV-2 au début de la pandémie. Cela a conduit à de multiples collaborations avec d’autres scientifiques, ainsi qu’avec des agences gouvernementales, des spécialistes de la santé publique, des épidémiologistes, etc. Salma a publié deux articles en tant que première auteure sur l’immunité muqueuse dans le contexte de la vaccination contre le SRAS-CoV-2, et un autre sera probablement publié prochainement.
Aspirations professionnelles :
Ce que Salma préfère dans ses travaux de thèse, ce sont les innombrables collaborations avec des scientifiques dans des domaines variés. Elle espère poursuivre dans cette voie en travaillant dans le secteur de la santé publique.
Pourquoi Salma mérite-t-elle d’être mise en lumière?
En plus d’être une chercheuse dévouée, Salma s’engage à servir sa communauté. Elle est une membre fondatrice de Say Somaali, un groupe dirigé par des jeunes qui vise à responsabiliser d’autres jeunes par le biais du mentorat au sein des communautés somaliennes de la région du Grand Toronto, afin qu’ils deviennent des leaders épanouis et prospères. Salma est également une excellente communicatrice, tant à l’écrit que dans un auditorium. Elle a écrit à plusieurs reprises pour IMMpress Magazine, un magazine du Département d’immunologie de l’Université de Toronto, en tant que contributrice de contenu, et a occupé le poste de coordinatrice des médias sociaux, où certains de ses écrits font preuve d’un certain sens de l’humour. Salma a également présenté des exposés percutants sur l’importance de ses travaux de troisième cycle en immunologie muqueuse lors de plusieurs congrès, notamment pour le réseau CoVaRR-Net et le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC), où elle s’est révélée être une communicatrice scientifique de premier plan.
Yannick Galipeau
Yannick Galipeau est actuellement doctorant senior en microbiologie et immunologie à l’Université d’Ottawa sous la supervision du Pr Marc-André Langlois. Il a obtenu un baccalauréat en biochimie en 2020 et a décidé de poursuivre des études supérieures lorsque le SRAS-CoV-2 est apparu, passant ainsi de la recherche sur la grippe aux coronavirus. Yannick a été l’un des premiers à mettre au point des tests sérologiques fiables et évolutifs contre le SARS-CoV-2, contribuant ainsi de manière significative à la réponse de la recherche sur la COVID-19. Yannick a depuis élargi ses intérêts de recherche pour mieux comprendre les réponses immunitaires adaptatives à une variété d’infections virales respiratoires et à la vaccination. Il est également actif dans le domaine de l’auto-immunité, de la mise au point de vaccins et de l’immunologie des astronautes et dans l’espace. De plus, Yannick est co-rédacteur en chef du Journal médical de l’Université d’Ottawa (JMUP), la seule revue médicale bilingue, gérée par des étudiants et évaluée par des pairs au Canada. Grâce à son travail au sein du JMUO et à d’autres initiatives menées par des étudiants, Yannick s’est engagé dans des efforts de mentorat, dans des activités de recherche et de sensibilisation, et dans des actions destinées à redonner à sa communauté.
Aspirations professionnelles :
Yannick souhaite continuer à approfondir sa formation en immunologie et en virologie afin de mieux répondre aux questions cliniques et scientifiques. Il espère un jour mettre en place un programme de recherche indépendant et continuer à rendre service à sa communauté.
Pourquoi Yannick mérite-t-il d’être mis en lumière?
Yannick mérite largement cette reconnaissance en raison de ses contributions considérables à la compréhension des réponses des anticorps à l’infection par le SRAS-CoV-2 et de l’immunité aux vaccins contre la COVID-19 pendant la pandémie. Au début de l’année 2020, Yannick a été l’architecte principal de la conception des tests originaux pour la plateforme de sérologie à haut débit, qui a ensuite soutenu plus de 40 études nationales sur les anticorps, y compris l’extension de l’étude « Halte à la propagation Ottawa » financée par le réseau CoVaRR-Net. Il a également joué un rôle essentiel dans l’analyse des données sérologiques générées par ces tests. Son dévouement inébranlable et son talent scientifique ont joué un rôle essentiel dans la mise en place de ces tests sérologiques à haut débit.
Corey Arnold
Corey Arnold a obtenu un doctorat en biochimie et biologie moléculaire à l’Université de Calgary. En pleine pandémie de COVID-19, il s’est joint au laboratoire du Pr Marc-André Langlois pour mettre en place une plateforme automatisée à haut débit pour détecter et mesurer les anticorps sériques ciblant le SARS-CoV-2. Ayant porté plusieurs chapeaux tout au long de la phase d’élaboration, Corey est aujourd’hui responsable de la recherche et des données de la Plateforme de diagnostic et de sérologie à haut débit. Il a supervisé des collaborations avec plus de 40 équipes de recherche canadiennes travaillant sur des cohortes d’échantillons allant de plusieurs centaines à plusieurs milliers, ce qui représente certains des plus grands efforts de ce type au Canada.
Aspirations professionnelles :
Corey souhaite mettre à profit sa passion pour la résolution de problèmes et ses compétences acquises en matière d’automatisation. Son but est de mettre au point des essais, des systèmes et des infrastructures destinés à soutenir des études à grande échelle et basées sur la population, pour avancer la recherche et la santé mondiale. En améliorant l’accès à ces plateformes, il espère jouer un rôle dans la promotion d’une collaboration ouverte entre tous les secteurs afin de faciliter la création d’une communauté de recherche unifiée et bien connectée, capable de relever les défis futurs pour notre santé et nos moyens de subsistance.
Pourquoi Corey mérite-t-il d’être mis en lumière?
Corey a été la première personne embauchée pour la Plateforme de diagnostic et de sérologie à haut débit en 2021 afin de transformer un test ELISA manuel en un test à haut débit réalisé sur des robots manipulateurs de liquides. Dans les premiers temps de la plateforme et de la pandémie de SRAS-CoV-2, Corey était responsable de tous les aspects des opérations et de la recherche. Cependant, il a rapidement développé un talent et un intérêt particuliers pour le soutien des collaborations de recherche, la supervision de la performance et de la mise au point des essais, et la gestion de l’analyse des données et des rapports. Il est le principal interlocuteur pour soutenir la conception d’études de recherche et fournir une analyse complète des données aux collaborateurs. Le leadership de Corey et son engagement inébranlable en faveur de la recherche ont fait de lui un membre inestimable de l’équipe.
Danielle Dewar-Darch
Danielle Dewar-Darch est gestionnaire des installations et des opérations pour la Plateforme de diagnostic et de sérologie à haut débit, située à l’Université d’Ottawa. Comptant plus de 20 ans d’expérience dans la recherche fondamentale et clinique, elle a occupé des postes tels que cheffe de laboratoire, cheffe de projet et assistante principale de recherche clinique. L’expertise de Danielle réside dans l’optimisation et la mise en œuvre de la protéomique, de la génomique et des essais biochimiques à haut débit. Elle possède également une vaste expérience des applications des systèmes de qualité, notamment en ce qui a trait à la conformité, l’assurance qualité et le contrôle de la qualité. Actuellement, Danielle se concentre sur la mise au point de tests biochimiques pour les tests diagnostiques et sérologiques à haut débit.
En tant que responsable des installations et des opérations, Danielle se consacre à la gestion de projets, au contrôle de la qualité et à la mise au point d’essais afin de faire progresser les tests diagnostiques et sérologiques et de faire de la plateforme une ressource de premier plan pour les chercheurs canadiens.
Aspirations professionnelles :
L’objectif de Danielle en tant que dirigeante est de cultiver un environnement de travail positif et favorable tout en encourageant une équipe de recherche hautement qualifiée à mener les activités de la plateforme avec productivité et innovation.
La Plateforme de diagnostic et de sérologie à haut débit a collaboré avec plus de 40 groupes de recherche universitaires, cliniques et gouvernementaux canadiens pour évaluer les réponses humorales à l’infection par le SRAS-CoV-2 et à la vaccination contre celui-ci à l’aide de tests automatisés à haut débit mis au point à l’interne. La vision de Danielle s’étend à la participation de la plateforme aux initiatives « Une seule santé » par le biais de diagnostics moléculaires et d’analyses sérologiques.
Pourquoi Danielle mérite-t-elle d’être mise en lumière?
Danielle est la force motrice du succès de la Plateforme de diagnostic et de sérologie à haut débit. Elle gère la supervision et la formation du personnel au quotidien et dirige tous les aspects opérationnels de la plateforme, depuis l’approvisionnement et l’entretien des instruments jusqu’à la réception des échantillons d’étude et l’élimination des déchets. Elle est chargée de veiller à la sécurité et à la conformité de la plateforme aux normes de confinement biologique de l’ASPC et de l’ACIA. Ses efforts soutiennent de nombreuses études sérologiques financées par le réseau CoVaRR-Net. Son souci du détail et son extrême rigueur dans l’exercice de ses fonctions sont les principales raisons du succès incontestable de l’établissement, et c’est pourquoi elle mérite cette reconnaissance.
Reuben Samson
Reuben Samson est candidat au doctorat au Département de génétique moléculaire de l’Université de Toronto, sous la supervision de la Pre Anne-Claude Gingras à l’institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum de Sinai Health à Toronto. Son travail de thèse vise à comprendre les événements moléculaires dynamiques qui sous-tendent la reprogrammation cellulaire, un processus qui conduit à la génération de cellules souches pluripotentes induites. Cependant, dès les premiers jours de la pandémie, Reuben s’est détourné de son travail de thèse pour appliquer ses compétences virales à l’optimisation et à la mise en œuvre d’un test de neutralisation lentivirale pseudotypée. Ce test permet de détecter la présence d’anticorps neutralisants dans des échantillons de sérum. Cela a conduit à de nombreuses collaborations et publications au sein des universités et de l’industrie, ainsi qu’à la validation d’un vaccin expérimental fabriqué au Canada. Alors qu’il se concentre désormais sur l’achèvement de sa thèse, Reuben est encore souvent consulté sur la conception de tests et les derniers développements concernant les nouveaux variants.
Aspirations professionnelles :
Reuben a toujours été fasciné par la complexité du corps humain et a un don pour l’enseignement et le mentorat. Il espère continuer à enseigner en tant que professeur.
Pourquoi Reuben mérite-t-il d’être mis en lumière?
Au début de la pandémie de SRAS-CoV-2, fort de ses connaissances en biologie médicale et de ses qualités de leader, Reuben a fait partie de l’équipe de dépistage des entrées de COVID de l’Hôpital Mount Sinai. Reuben a également été un pionnier dans la mise au point d’un test de lentivirus sur cellules qui détecte la présence d’anticorps neutralisants dans les échantillons de sang des patients. Depuis, il a contribué à modifier ce test pour travailler avec les variants préoccupants au cours des vagues d’infection suivantes afin d’étudier les réponses des anticorps chez les personnes infectées par le SRAS-CoV-2 et vaccinées contre ce virus.
Lauren Caldwell
Lauren Caldwell a joint le laboratoire du Pr Jeff Wrana au Lunenfeld-Tanenbaum Research Institute (LTRI) en 2016 après avoir obtenu un baccalauréat en biologie moléculaire à l’Université de Guelph et un certificat d’études supérieures en bioinformatique au Seneca College. Dans le laboratoire, Lauren est responsable du traitement, de l’analyse et de la maintenance d’un éventail d’ensembles de données et de pipelines, allant de petites expériences de séquençage avec quelques échantillons à des ensembles de données unicellulaires avec des centaines de milliers de cellules. Elle est toujours heureuse d’aider les autres membres du laboratoire et du LTRI à répondre à leurs besoins en matière de données.
Aspirations professionnelles :
Lauren espère continuer à développer ses compétences techniques en travaillant avec tous les nouveaux types de données qu’elle peut trouver. Étant donné que les ensembles de données ne cessent de croître et que de nouvelles techniques sont constamment mises au point, il est important de ne jamais cesser d’apprendre.
Pourquoi Lauren mérite-t-elle d’être mise en lumière?
Lauren a joué un rôle essentiel dans la mise au point et la maintenance du pipeline bioinformatique. Ceci a permis l’analyse automatisée du séquençage à haut débit du SARS-CoV-2 à partir d’échantillons cliniques afin de suivre la dynamique des variants dans la région du Grand Toronto (la plateforme COVID19-SPAR-seq). Cette plateforme a traité plus de 70 000 échantillons, avec des débits de pointe de plus de 500 échantillons par jour. Les efforts inlassables qu’elle a déployés pour mettre en place, maintenir et améliorer la filière informatique au cours des trois années qu’a duré le projet ont été essentiels à sa réussite.
Traci-lee D. Christianson
Traci-lee D. Christianson, une personne d’ascendance blanche, a obtenu son baccalauréat ès arts, avec mention, à l’Université Concordia d’Edmonton. Traci travaille actuellement à l’obtention d’une maîtrise en psychologie sociale appliquée à l’Université de Saskatchewan. D’une manière générale, ses recherches portent sur les processus de psychologie sociale liés à l’équité sociale et à l’équité en matière de santé. Plus précisément, Traci s’intéresse à l’élaboration et à la mise en œuvre d’interventions sanitaires décoloniales ainsi qu’à examiner la communication, et donc à la perpétuation, de croyances biaisées concernant divers groupes socioculturels.
Aspirations professionnelles :
Traci envisage de poursuivre un doctorat en psychologie sociale appliquée. Ultimement, son objectif est d’utiliser la recherche pour contribuer au développement d’une société plus équitable.
Pourquoi Traci mérite d’être mis en lumière?
Première personne à assumer le poste d’aide de recherche diplômée à CIEDAR, Traci a contribué à sa croissance. Traci est un membre important de l’équipe qui s’engage en faveur de l’équité en matière de santé et qui soutient les nations et les communautés autochtones.
Salman Bagheri
Salman Bagheri est titulaire d’une maîtrise en immunologie médicale et d’un baccalauréat en sciences de laboratoire médical. Il apporte une grande expertise en immunologie, en sciences de laboratoire médical, en biologie du cancer et en immunothérapie, car il compte plus de huit ans d’expérience spécialisée dans la cytométrie de flux à paramètres multiples et les études in vitro, en se concentrant sur la biologie des lymphocytes T.
Aspirations professionnelles :
Salman a pour objectif de mener des recherches de haut niveau en immunologie et en maladies infectieuses qui contribueront à la santé publique et à la recherche tout en partageant son expertise avec d’autres.
Pourquoi Salman mérite-t-il d’être mis en lumière?
En octobre 2021, Salman s’est lancé dans une nouvelle aventure en tant que technicien de recherche à la Biobanque CoVaRR-Net sous la direction de la Pre Angela Crawley. Depuis lors, il a joué un rôle essentiel dans la gestion de plusieurs projets de recherche, l’élaboration de procédures opérationnelles normalisées, la réalisation et l’analyse d’expériences et d’ensembles de données complexes ainsi que dans l’évaluation de la qualité des échantillons pour la biobanque. Possédant des compétences allant de la culture de cellules primaires à l’isolement cellulaire, en passant par la cytométrie de masse et de flux à haut débit/paramètres multiples, la biostatistique multivariée, la traduction de données cliniques et la science de laboratoire, Salman est un membre inestimable de l’équipe de recherche de la biobanque.
Salman a travaillé sur de nombreux projets liés à la COVID-19 explorant les phénotypes et les fonctions des cellules immunitaires, y compris des études sur des personnes souffrant d’immunodéficience, des patients atteints de cancer et des personnes présentant des symptômes de la COVID longue. Salman s’est engagé à fond dans la recherche et l’utilisation des technologies de pointe, et fait des prouesses sur le terrain de volleyball de plage. La Biobanque CoVaRR-Net apprécie grandement le degré de professionnalisme et d’excellence scientifique que Salman apporte à ses activités et affirme qu’il mérite d’être mis en lumière dans cet espace en tant que membre contributeur du réseau CoVaRR-Net.
Alex Hicks
Alex Hicks, M. Sc., est technicienne de laboratoire pour l’initiative Coronavirus dans l’environnement bâti urbain (CUBE) depuis septembre 2022. Elle a récemment terminé sa maîtrise en biologie à l’Université d’Ottawa sous la supervision du Pr Rees Kassen. Bien qu’elle soit microbiologiste, sa première expérience bénévole en laboratoire a consisté à s’occuper d’une colonie de veuves noires! En dehors du laboratoire, elle aime jouer, lire, faire du crochet et jouer au volley-ball.
Aspirations professionnelles :
En tant que jeune diplômée, Alex a toujours aimé travailler en laboratoire et aimerait continuer à le faire. Elle espère élargir ses compétences au-delà des techniques de laboratoire et en apprendre davantage sur la bio-informatique et le codage.
Pourquoi le travail d’Alex mérite-t-il d’être mis en lumière?
CUBE ne serait pas CUBE sans le dévouement et l’engagement dont Alex fait preuve jour après jour dans le traitement des écouvillons. Son travail est synonyme de qualité et d’excellence. Elle a traité des milliers d’échantillons par qPCR (cible unique et multiplex), ainsi que des cultures. Alex est actuellement technicienne de laboratoire principale pour le projet pilote de mise en œuvre de CUBE à l’hôpital Hennick Bridgepoint.
Mary Jessome
Aspirations professionnelles :
Les travaux du CIEDAR continuent de démontrer les bienfaits thérapeutiques associés au fait d’être dans la nature. Mary espère poursuivre son travail, en particulier sur la relation entre l’identité et la santé, telle qu’elle est facilitée par un lien avec la nature, en menant des recherches et en créant des programmes de santé axés sur la nature.
Pourquoi le travail de Mary mérite-t-il d’être mis en lumière?
Dans son rôle de gestionnaire de la recherche, Mary contribue à façonner l’avenir de CIEDAR. Mary fait partie intégrante de la rédaction des subventions et des manuscrits et son travail garantit que l’équipe de CIEDAR est productive et atteint ses objectifs trimestriels en matière de rédaction.
Milca Meconnen
Aspirations professionnelles :
Après avoir terminé sa maîtrise, Milca aimerait continuer à travailler dans la recherche en épidémiologie, en se concentrant plus particulièrement sur les communautés marginalisées dans le contexte canadien.
Pourquoi pensez-vous que le travail de Milca mérite d’être mis en lumière?
Milca a une passion incroyable pour la recherche qui peut éclairer et améliorer la santé des communautés marginalisées et des groupes qui ont besoin d’équité. En plus de soutenir l’élaboration du modèle de données de base et du catalogue du réseau CoVaRR-Net, en tant que membre des équipes de la Biobanque et de la Plateforme de données CoVaRR-Net, elle dirige actuellement la rédaction d’un livre blanc sur l’inclusion, l’utilisation et l’interprétation appropriées des stratificateurs d’équité dans la recherche sur les maladies infectieuses et l’immunologie. L’objectif de ce document est de permettre aux scientifiques de ces disciplines de mieux mesurer la diversité et la représentation.
Arianna M. Hurtado-Monzόn
Aspirations professionnelles :
Arianna souhaite continuer à travailler dans le domaine de la recherche sur les interactions hôte-pathogène avec des virus émergents, que ce soit dans un laboratoire universitaire ou dans l’industrie, et partager ses connaissances avec les générations futures.
Pourquoi pensez-vous que le travail d’Arianna mérite d’être mis en lumière?
Arianna est une boursière postdoctorale très talentueuse et enthousiaste qui fait partie du pilier 2 du réseau CoVaRR-Net. Elle travaille actuellement sur un projet visant à mieux comprendre la sensibilité de l’espèce hôte aux différents variants du SRAS-CoV-2 en mettant au point un test cellulaire pour déterminer l’entrée du SRAS-CoV-2 dans les cellules par l’intermédiaire de l’ACE2, en observant que les orthologues de l’ACE2 de différentes espèces animales facilitent différemment l’entrée du virus. Il s’agit de la première étape de l’identification systématique et de la validation robuste des orthologues de l’ACE2 chez les espèces animales susceptibles d’être infectées par le SARS-CoV-2. Ses travaux portent également sur la mise au point de systèmes de culture cellulaire innovants afin de faire progresser les études sur le degré d’adaptation du virus à l’hôte, les réponses de l’hôte spécifiques à l’espèce et la pathogenèse.
Prachi Ray
Aspirations professionnelles :
Prachi espère continuer à travailler dans le domaine des maladies infectieuses et contribuer à un large éventail de projets de recherche interdisciplinaires au cours de sa carrière professionnelle.
Pourquoi le travail de Prachi mérite-t-il d’être mis en lumière?
Prachi, M. Sc., est membre de l’initiative Coronavirus dans l’environnement bâti urbain (CUBE) depuis septembre 2022. Elle a apporté son soutien à toute une série d’activités essentielles, notamment la collecte d’échantillons, la saisie de données, la coordination de projets et l’application des connaissances. Prachi fait preuve d’excellence et de dévouement dans toutes ses tâches, et elle a récemment reçu le « Top Abstract Award » (Innovation Track) lors du 2023 Sinai Health Quality and Safety Symposium pour son travail « Environmental surveillance for SARS-CoV-2 for outbreak detection in hospital: A single centre prospective study » (Surveillance environnementale du SRAS-CoV-2 pour la détection des éclosions à l’hôpital : Une étude prospective dans un seul centre).
Philibert Tuyishime
Philibert Tuyishime est titulaire d’un doctorat en biologie moléculaire et en biochimie de l’University of Chinese Academy of Sciences. Il s’intéresse particulièrement à l’utilisation des techniques moléculaires pour apprendre aux hôtes à fabriquer des produits bénéfiques pour l’homme. Avant de se joindre à l’équipe de la Biobanque CoVaRR-Net, Philibert a travaillé dans le laboratoire de Santé publique Ontario, où il a détecté des agents pathogènes infectieux avant de s’occuper du programme de dépistage par test PCR de la COVID-19.
Aspirations professionnelles :
Philibert espère continuer à utiliser les techniques moléculaires et cellulaires pour permettre des découvertes scientifiques qui amélioreront la santé humaine et contribueront à la planification de la préparation aux pandémies dans le cadre de la recherche ou de la santé publique.
Pourquoi pensez-vous que le travail de Philibert mérite d’être mis en lumière?
Depuis qu’il s’est joint à la Biobanque CoVaRR-Net en septembre 2022, Philibert s’est consacré à son rôle de technicien de recherche junior. Ses connaissances approfondies en biologie moléculaire lui ont permis de travailler méticuleusement, d’élaborer des procédures opérationnelles normalisées et de prélever, de traiter et de distribuer des échantillons biologiques de haute qualité nécessaires à la recherche sur les pandémies. Il joue un rôle essentiel dans la conduite d’études de laboratoire pour les clients de la recherche, ce qui est au cœur du mandat de la biobanque en tant que générateur de connaissances. En tant que représentant de la santé et de la sécurité, Philibert veille à ce que ses pairs respectent les pratiques, les règles et la réglementation en matière de sécurité lorsqu’ils travaillent dans le laboratoire. Son travail a été exceptionnel jusqu’à présent, et sa bonne humeur et son engagement ont été essentiels pour l’équipe de la Biobanque CoVaRR-Net.
Jose Avila Cervantes
Jose Avila Cervantes, Ph. D., est titulaire d’un doctorat en génétique avec une spécialisation dans la génétique moléculaire de nouvelle génération, la génomique des populations, l’évolution et la bioinformatique. Il travaille actuellement sur le séquençage viral au sein du Laboratoire des technologies génomiques avancées, situé au Centre de génomique de McGill et dirigé par le Pr Ioannis Ragoussis.
Aspirations professionnelles :
Jose espère continuer à travailler sur les virus émergents.
Pourquoi le travail José mérite-t-il d’être mis en lumière?
Jose travaille sur plusieurs projets financés par le réseau CoVaRR-Net pour détecter le SARS-CoV-2 et d’autres virus respiratoires dans les eaux usées, en surveillant les éclosions et les nouveaux variants. Dans le cadre de ses travaux, Jose a créé et mis en œuvre des pipelines pour l’analyse des données.
Tamara Chavez
Tamara Chavez, B.A., M.A., est titulaire d’un baccalauréat en travail social de l’Université de Victoria et d’une maîtrise en droits de la personne de l’Université de Vienne. Elle est gestionnaire de projet du Pilier 7 Mobilisation, développement et recherche autochtones (CIEDAR) du réseau CoVaRR-Net et travaille avec une approche de recherche communautaire et participative. Auparavant, Tamara a travaillé comme coordinatrice de projet pour le BC Centre of Disease Control Harm Reduction Services et comme consultante en recherche pour Harm Reduction International. Ses principaux intérêts de recherche portent sur des sujets tels que la réduction des risques, la prévention des surdoses, la santé mentale et la santé sexuelle, en collaboration avec divers groupes, notamment les personnes en situation d’itinérance et les toxicomanes.
Aspirations professionnelles :
En tant que gestionnaire de projet dans le domaine de la recherche autochtone, Tamara espère avoir un impact significatif sur les communautés autochtones en dirigeant des projets de recherche qui mettent de l’avant les connaissances et les méthodologies autochtones. Elle espère collaborer étroitement avec les peuples autochtones, en favorisant des partenariats de recherche respectueux et en prônant l’inclusion du savoir autochtone dans les discussions universitaires et politiques. En résumé, elle souhaite contribuer au changement positif et à la prospérité des communautés autochtones par le biais d’initiatives de recherche dirigées par des autochtones.
Pourquoi le travail de Tamara mérite-t-il d’être mis en lumière?
Tamara est une excellente gestionnaire de projet et gère le portefeuille de travail de CIEDAR en faisant preuve de compétence, d’organisation et de communication cohérente. Grâce à la gestion de Tamara, les membres de l’équipe comprennent leur rôle et le travail qu’ils doivent accomplir pour que CIEDAR continue à atteindre les objectifs de son étude.
Nada Hegazy
Nada Hegazy, B. Sc., M. Sc., est candidate au doctorat en génie de l’environnement et boursière Vanier 2023 sous la supervision de Robert Delatolla à l’Université d’Ottawa. Elle est titulaire d’un diplôme de baccalauréat en génie chimique (co-op) et d’un diplôme de maîtrise en sciences en génie environnemental, tous deux obtenus à l’Université d’Ottawa en 2020 et 2022, respectivement. Depuis le début de la pandémie de COVID-19 en 2020, les recherches de Nada se sont concentrées sur l’amélioration de la compréhension des données de surveillance de la COVID-19 dans les eaux usées et sur leur rôle dans l’amélioration de la surveillance de la santé publique. Ses recherches sur la relation dynamique entre le signal des eaux usées et les paramètres cliniques ont été présentées au niveau international, notamment à l’Institut national pour la santé publique et l’environnement aux Pays-Bas. Les résultats des recherches de Nada lui ont valu de voir sa thèse de maîtrise sélectionnée pour le prix de la meilleure thèse par la Faculté de génie de l’Université d’Ottawa.
Aspirations professionnelles :
Nada souhaite faire carrière à la jonction du génie, de l’épidémiologie et de la science des données, en travaillant à des solutions innovantes qui permettraient de relever de nouveaux enjeux en matière de santé au niveau communautaire et mondial.
Pourquoi le travail de Nada mérite-t-il d’être mis en lumière?
En tant que membre du groupe de recherche du Pr Robert Delatolla à l’Université d’Ottawa, Nada utilise l’ensemble de données unifiées sur la surveillance des eaux usées, un élément essentiel de l’initiative majeure du GRSEU du réseau CoVaRR-Net, pour procéder à un examen complet et agrégé de la qualité des données de surveillance des eaux usées et de leur potentiel pour renforcer la surveillance de la santé publique dans les petites communautés.
Aliisa Heiskanen
Aliisa Heiskanen, B. Sc., a obtenu en 2020 un baccalauréat en sciences de l’Université d’Ottawa, avec une majeure en sciences biomédicales et une mineure en psychologie. Elle a développé un intérêt pour l’épidémiologie des maladies infectieuses lors de la pandémie de COVID-19 et travaille actuellement à l’obtention d’une maîtrise en épidémiologie à l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent sur la séroprévalence du SRAS-CoV-2 et des virus respiratoires saisonniers.
Aspirations professionelles :
Aliisa espère continuer à travailler dans le domaine des maladies infectieuses et contribuer à la planification de la préparation aux pandémies dans le cadre de la recherche ou de la santé publique.
Pourquoi le travail d’Aliisa mérite-t-il d’être mis en lumière?
Depuis qu’elle a rejoint la Biobanque du réseau CoVaRR-Net en septembre 2022, Aliisa a joué un rôle essentiel dans l’élaboration des procédures opérationnelles normalisées (POS), la coordination de la collecte d’échantillons et de données avec les coordinateurs d’études et les partenaires, et la liaison avec les chercheurs pour organiser l’expédition des données et des échantillons demandés dans l’inventaire de la biobanque. Son souci du détail a été salué lors de la mise en place du nouveau système de gestion des stocks des biobanques. Elle est également une partenaire essentielle de la Plateforme de données qui s’apprête à lancer sa plateforme Metabase, accessible par tableau de bord, qui révolutionnera la recherche,et le partage d’échantillons et de données ainsi que leur accès parmi les chercheurs canadiens. Ce travail est fondamental pour les activités de la Biobanque CoVaRR-Net et pour son avenir dans la préparation aux pandémies, en particulier lorsque l’équipe continue à mettre en place l’initiative de l’Alliance canadienne des biobanques et des données. En dehors de son travail, Aliisa entretient sa vitalité physique et spirituelle en s’engageant dans le sport : ancienne joueuse de basket-ball universitaire et triathlète actuelle. Cela favorise une éthique de travail idéale, fondée sur la persévérance, la fiabilité, l’engagement et l’excellence : des éléments essentiels de notre formidable équipe de la biobanque!
Sally Lee
Sally Lee, M. Sc., a obtenu sa maîtrise en pharmacologie et thérapeutique à l’Université McGill en étudiant les effets correctifs des suppléments d’acide folique sur les altérations de la méthylation de l’ADN associées aux techniques de procréation assistée. Elle est actuellement chercheuse au Centre de génomique de McGill où elle effectue le séquençage à haut débit de la COVID-19.
Aspirations professionnelles :
Sally espère participer à des recherches qui analysent les effets des produits pharmaceutiques et des suppléments ainsi que les changements génétiques et épigénétiques qui en découlent.
Pourquoi le travail de Sally mérite-t-il d’être mis en lumière?
Sally s’occupe du traitement d’échantillons provenant de multiples projets de génomique virale du SRAS-CoV-2 financés par le réseau CoVaRR-Net, tels que CUBE, les projets d’évolution virale et plusieurs autres. Elle s’occupe également de la gestion des échantillons, de l’utilisation d’instruments génomiques de pointe et du séquençage à haut débit.
Elisabeth Mercier
Élisabeth Mercier, B.Sc., B. Sc., est candidate au doctorat en génie de l’environnement sous la supervision du Pr Robert Delatolla à l’Université d’Ottawa. Elle a obtenu un baccalauréat en biochimie et en génie chimique dans le cadre d’un programme à double diplôme. Élisabeth a fait partie de l’équipe qui a détecté pour la première fois le SRAS-CoV-2 et la grippe A sous-typée dans les eaux usées au Canada et a récemment travaillé à l’extension de la surveillance des eaux usées à d’autres agents pathogènes tels que le VRS. Récemment, elle a été invitée à présenter ses travaux sur la grippe et le VRS dans les eaux usées lors de la huitième réunion internationale « EU Sewage Sentinel System for SARS-CoV-2 » (EU4S) et au groupe consultatif sur le VRS du ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario.
Aspirations professionnelles :
Elle souhaite superviser une entreprise de technologie de la santé visant à combler les lacunes en matière de soins de santé dans les communautés mal desservies.
Pourquoi le travail d’Elisabeth mérite-t-il d’être mis en lumière?
Au sein de l’équipe de recherche du Pr Robert Delatolla à l’Université d’Ottawa, Élisabeth a dirigé l’élaboration de protocoles et géré l’analyse des données de surveillance des eaux usées provenant de 10 sites en Ontario. Cette initiative novatrice a marqué la première diffusion publique de telles données au Canada et a servi de base à la mise sur pied du PHES-ODM.
Sana Naderi
Sana Naderi est étudiante diplômée au Centre de génomique de McGill et au Département de microbiologie et d’immunologie de l’Université McGill. Ses recherches portent sur l’épidémiologie génomique du SARS-CoV-2, et plus particulièrement sur sa transmission et son adaptation chez des hôtes animaux. Sana s’intéresse également aux analyses de séries chronologiques de séquences d’eaux usées du SARS-CoV-2. Elle utilise la génétique des populations et des approches statistiques pour évaluer la capacité de ces données à prédire les proliférations de pathogènes. Elle a terminé ses études de premier cycle en génie électrique et contrôle des systèmes à l’Université technologique Sharif de Téhéran. Pendant ses études de premier cycle, elle a effectué un stage à l’École de génétique des populations de l’Université de Vienne, au Centre de génomique de McGill et au Biocentre de Vienne de l’Académie autrichienne des sciences. Elle est étudiante diplômée au laboratoire Shapiro de McGill depuis janvier 2022 et passera au programme de doctorat cette année.
Aspirations professionelles :
Après avoir obtenu son doctorat, Sana aimerait continuer à travailler dans le domaine de l’épidémiologie génomique et de la bioinformatique dans l’industrie.
Pourquoi le travail de Sana mérite-t-il d’être mis en lumière?
Sana a été incroyablement productive au cours de sa première année en tant qu’étudiante en maîtrise, contribuant à un article sur la première vague d’événements d’introduction et de transmission du SRAS-CoV-2 au Québec, et dirigeant également un article sur l’adaptation du SRAS-CoV-2 à différentes espèces animales, récemment publié dans eLife. Elle a travaillé en étroite collaboration avec les membres des Piliers 2 et 6 (CAMEO) sur ce travail et entreprend actuellement une analyse des données de séquences provenant des eaux usées. Sa formation quantitative lui a été très utile dans ce travail et elle se familiarise très rapidement avec la biologie des maladies infectieuses. Elle est une présence bienvenue dans le laboratoire et au sein de l’équipe CoVaRR-Net!
Paul Stretenowich
Paul Stretenowich est un spécialiste en bioinformatique et fait partie de l’équipe TechDev du Centre canadien de génomique computationnelle (C3G) depuis avril 2019. Il participe à l’élaboration des pipelines de GenPipes, à l’analyse bioinformatique et à l’assistance aux utilisateurs de GenPipes. Paul participe également à l’entretien, à l’installation et à la mise à jour des logiciels pour l’équipe TechDev dans une pile partagée : CVMFS. Avant de joindre McGill, Paul a travaillé comme bioinformaticien à l’Université de Montréal. Il a obtenu son diplôme d’ingénieur en France.
Aspirations professionnelles :
Paul espère continuer à développer ses compétences en matière d’élaboration de pipelines et d’installation de logiciels afin de diriger à l’avenir des projets de grande envergure, tels que CoVSeQ.
Pourquoi le travail Paul mérite-t-il d’être mis en lumière?
Paul apporte un soutien bioinformatique au Pilier 5 du réseau CoVaRR-Net, Génomique et séquençage viraux. Il est responsable de la conception et du soutien des pipelines d’analyse du séquençage du génome entier du SARS-CoV-2.
Julian Willett
Julian Willett, M.D., Ph. D., est un bioinformaticien au Centre de génomique McGill qui a étudié comment nous pouvons utiliser le séquençage génétique du SARS-CoV-2 pour mieux comprendre comment il provoque la maladie.
Aspirations professionnelles :
Julian s’intéresse à la recherche en génomique computationnelle et fonctionnelle dans le cadre de la médecine aérospatiale et d’autres sujets qui pourraient être contributifs.
Pourquoi le travail de Julian mérite-t-il d’être mis en lumière?
Julian a étudié l’évolution du SRAS-CoV-2 dans un hôte animal et a constaté qu’un hôte était suffisant pour favoriser l’évolution virale.
Carly G. Morrisseau
Carly G. Morrisseau est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts (avec mention) en dessin et en études autochtones de l’Université Brandon. Ses activités artistiques sont axées sur la revitalisation de la langue crie, tout en visant à améliorer la représentation des peuples autochtones dans les médias grand public.
Aspirations professionnelles :
S’inspirant de son expérience dans les médias sociaux, il est essentiel pour Carly de continuer à défendre et à faire entendre les voix autochtones. Son objectif est de mettre en lumière la représentation autochtone dans la culture populaire, en favorisant une visibilité et une reconnaissance permanentes. Carly continue de veiller à ce que les récits et les points de vue autochtones soient célébrés tant dans l’univers numérique que dans les sphères contemporaines.
Pourquoi le travail de Carly mérite-t-il d’être mis en lumière?
Carly a façonné l’identité de la présence de CIEDAR sur les médias sociaux et a veillé à ce que les voix et les perspectives autochtones soient au centre des efforts de communication de CIEDAR sur toutes les plateformes.
Agatha Komsic-Vranjkovic
Agatha Komsic-Vranjkovic, Ph, D., est associée de recherche au Crawley Lab de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa et est responsable (IRHO) de l’éthique de la recherche et de l’accès pour l’équipe de bioéthique de la Biobanque du réseau CoVaRR-Net. Agatha a passé de nombreuses années à siéger au Conseil d’éthique de la recherche du réseau de science de la santé d’Ottawa, où son intérêt pour les principes éthiques s’est manifesté. La profondeur de cette expérience est un atout pour l’équipe de bioéthique de la biobanque. Ses responsabilités comprennent, sans s’y limiter, le fonctionnement et l’examen des normes, politiques et procédures en matière d’éthique, de conformité et d’intégrité de la recherche des clients dans le cadre des recherches entreprises par la Biobanque de CoVaRR-Net, les institutions partenaires et les agences externes.
Agatha est titulaire d’un doctorat de l’Université d’Ottawa et d’un baccalauréat de l’Université McGill, tous deux dans les domaines de la microbiologie et de l’immunologie. Ses recherches doctorales ont permis de mieux comprendre l’immunopathogénie du VIH et l’impact des antirétroviraux sur le système immunitaire. Elle est spécialisée dans l’analyse fine de l’immunité cellulaire dans les maladies infectieuses chroniques, ce qui lui a permis de maîtriser le phénotypage cellulaire multiparamétrique à haut débit et le criblage de biomarqueurs, ainsi que les techniques de culture de cellules primaires. Ces compétences sont essentielles pour la biobanque, où elle dirige également la formation du personnel.
Aspirations professionnelles :
Mère de deux enfants, Agatha se passionne pour la création d’un impact positif sur la société par l’entremise de son travail. Tout au long de sa carrière, elle a bénéficié des conseils et du soutien de mentors qui l’ont aidée à se développer tant sur le plan professionnel que personnel. Elle aspire à faire œuvre utile en tant que mentore, en partageant ses connaissances et son expérience avec de jeunes scientifiques en herbe, dans l’espoir de les inspirer et de leur donner les moyens d’atteindre leur plein potentiel.
Pourquoi Agatha mérite-t-elle d’être mise en lumière?
Depuis sa création en 2020, Agatha joue un rôle essentiel au sein de la Biobanque de CoVaRR-Net et de l’équipe de bioéthique de la biobanque. À l’IRHO, en avril 2020, Agatha a été la première à commencer à traiter des échantillons de sang pour prélever des cellules de patients hospitalisés infectés par le SRAS-CoV-2, tandis que le reste du laboratoire était traité à l’interne. Pendant des mois, elle a travaillé sans relâche, dans des conditions de stress élevé, pour effectuer ce travail important, avant le lancement de la biobanque.
Sa connaissance approfondie des procédures de laboratoire et d’essais cliniques et son expertise en matière d’éthique sont des atouts pour les demandes de subventions de recherche des chercheurs et les documents d’étude sur l’éthique de la recherche destinés à divers comités d’éthique partout au Canada. Elle est également coauteure du premier livre blanc des biobanques et de la préparation aux pandémies (Saginur et al., JAMMI 2022). Agatha relie les clients des biobanques en facilitant les procédures contractuelles entre les fournisseurs et les destinataires afin de mettre en œuvre des transferts d’échantillons/de données rapides, équitables et sûrs.
Travaillant en étroite collaboration avec le bureau des contrats de l’Université d’Ottawa, Agatha a contribué de manière significative à la rédaction de documents novateurs tels que l’accord universel de transfert de données et de matériel biologique (Universal Data and Biological Materials Transfer Agreement) du réseau CoVaRR-Net. De plus, Agatha a défendu les scientifiques contribuant à la Biobanque et a fourni des conseils concernant la protection de la vie privée et des données. Elle a également élaboré une clause de paternité annexée à l’accord de réseau CoVaRR-Net.
Justin Jia
Actuellement, Justin est chercheur postdoctoral sous la direction de la Pre Fiona Brinkman, où il élabore des analyses pour l’épidémiologie génomique microbienne et la surveillance environnementale des pathogènes émergents. Il contribue activement à l’initiative nationale CAMEO du réseau CoVaRR-Net, qu’il coordonne, et au portail de données VirusSeq, ce qui nous permet de mieux comprendre la COVID-19 et d’autres menaces microbiennes à l’échelle nationale.
Aspirations professionnelles :
Justin aspire à innover dans le domaine de la bioinformatique en créant des outils permettant de mieux analyser, interpréter et visualiser des ensembles de données biologiques complexes, en se concentrant plus particulièrement sur les ensembles de données microbiennes dans le cadre de l’initiative « Une seule santé ». Son objectif est de faire progresser la recherche et les applications pratiques, afin d’approfondir notre compréhension des microbes environnementaux et de leurs vastes implications dans tous les secteurs, avec un intérêt particulier pour la santé publique.
Pourquoi Justin mérite-t-il d’être mis en lumière?
Justin prend des notions fondamentales et les transforme en outils informatiques très utiles et pratiques ou en idées qui ont un impact. Preuve de leur impact, les recherches de Justin avaient déjà été citées plus de 2 600 fois au moment où il a obtenu son doctorat l’année dernière (2023). Nous sommes reconnaissants à Justin pour son engagement à favoriser un changement positif, en utilisant ses diverses compétences en microbiologie et en informatique, ainsi que ses qualités de leader, pour agir au sein de CAMEO. Justin poursuit actuellement la mise au point de nouvelles analyses et visualisations de données, y compris la ressource nationale Duotang basée sur le portail de données VirusSeq (la première base de données nationale ouverte de ce type au Canada). Le travail de Justin continuera à avoir un impact.
Audray Fortin
Aspirations professionnelles :
Audray allie sa passion pour la science et sa quête incessante de connaissances pour mettre en œuvre des méthodologies innovantes dans le but ultime de contribuer à la découverte scientifique. À l’avenir, elle souhaite participer à des activités scientifiques ayant un impact positif sur les gens.
Pourquoi Audray mérite-t-elle d’être mise en lumière?
Audray est une personne passionnée qui aime beaucoup travailler sur des projets variés. Elle est toujours enthousiaste et positive, quel que soit le défi à relever. Dans un premier temps, Audray a relevé le défi d’élaborer des techniques biochimiques pour étudier les mécanismes d’oxydoréduction qui contrôlent la réponse à l’interféron. Son rôle est central et elle excelle comme formatrice dans le laboratoire, enseignant aux nouveaux venus la culture cellulaire et diverses techniques.
Lorsque la pandémie de COVID-19 a frappé, l’enthousiasme d’Audray n’a pas faibli. Elle a rapidement cherché des moyens d’être utile et a révélé des talents dont nous n’étions pas conscients. Avec sa collègue Elise Caron, elle a répondu à l’appel des technologues médicaux du Québec en rédigeant un article de vulgarisation scientifique sur le SRAS-CoV-2, la COVID-19 et les méthodes de diagnostic, mettant ainsi en valeur ses talents de rédactrice.
Elle a également participé avec enthousiasme à un projet interdisciplinaire innovant visant à produire des écouvillons de diagnostic par impression 3D. En collaboration avec des ingénieurs, des physiciens et des cliniciens, elle a dirigé avec succès la mise au point d’une ligne de production d’écouvillons testée cliniquement. De plus, elle a établi les protocoles de biosécurité de niveau 3 pour la manipulation du SRAS-CoV-2 et a activement contribué à la rédaction d’une proposition de financement de la FCI pour équiper une salle dans l’installation de biosécurité de niveau 3. Par la suite, elle a mis en œuvre des méthodes de production et de purification des variants du SARS-CoV-2, contribuant ainsi à plusieurs projets de collaboration.
Actuellement, Audray travaille à tester les synergies entre les molécules utilisées cliniquement contre le SRAS-CoV-2 et les molécules ciblant l’hôte. Parallèlement, elle a réussi à cultiver le SARS-CoV-2 présent dans les bioaérosols prélevés dans les chambres des patients, démontrant ainsi sa rare expertise dans la mise en évidence de l’infectiosité des virus dans ces particules.
Sa contribution exceptionnelle aux recherches menées au sein de notre équipe est tout simplement exceptionnelle, et elle accomplit tout cela avec le sourire et beaucoup d’enthousiasme. Audray a le don d’insuffler de l’optimisme même dans les moments de découragement.
Zohaib Anwar
Aspirations professionnelles :
Après sa bourse de recherche postdoctorale, Zohaib souhaite continuer à travailler dans des organisations « Une seule santé », en appliquant la génomique microbienne et la bioinformatique pour relever les défis des maladies infectieuses mondiales à l’intersection de la santé humaine, de la santé animale et de la santé environnementale.
Pourquoi Zohaib mérite-t-il d’être mis en lumière?
Zohaib a dirigé le projet VIRUS-MVP (anciennement COVID-MVP) qui a été intégré dans l’écosystème national de surveillance génomique du SRAS-CoV-2 par l’entremise du portail canadien de données VirusSeq. Le document en prépublication a été publié et le manuscrit de la revue est en cours de préparation après adaptation du cadre à d’autres agents pathogènes prioritaires. Outre la direction et la maintenance de VIRUS-MVP, Zohaib travaille avec CAMEO sur plusieurs initiatives, notamment l’élaboration et l’entretien du carnet de notes d’épidémiologie génomique Duotang. Il apporte au réseau CoVaRR-Net des compétences en génomique et en bioinformatique qui complètent bien l’expertise et les activités des autres membres du consortium.