Projet de la 2e année
Chercheurs du réseau CoVaRR-Net
Louis Flamand, Université Laval, responsable du Pilier 3 : Virologie, et chef de projet
Stephen Barr, Université Western, adjoint du Pilier 3
Jennifer Corcoran, Université de Calgary, adjointe du Pilier 3
Darryl Falzarano, Vaccine and Infectious Disease Organization (VIDO), Université de la Saskatchewan, adjoint du Pilier 3
Denis Leclerc, Université Laval, adjoint du Pilier 3
Silvia Vidal, Université McGill, adjointe du Pilier 3
Résumé simplifié
Des variants du SRAS-CoV-2 continuent d’apparaître et la menace de nouvelles vagues d’infection déclenchées par de nouveaux variants demeure une réalité et une préoccupation au Canada et dans le monde entier. Bien que les vaccins actuellement disponibles soient efficaces et aient sauvé de nombreuses vies, leur efficacité contre les nouveaux variants diminue lentement. Nos projets prioritaires sont fondés sur le besoin urgent de mieux comprendre comment les variants diffèrent dans leur capacité à causer une maladie grave et de développer des vaccins plus largement efficaces. Au cours de la deuxième année, nous visons à identifier les déterminants viraux de variants associés à la maladie grave et à mettre au point des vaccins expérimentaux offrant une protection accrue. Plus précisément, nous travaillerons à :
- Déterminer quels sont les gènes ou les mutations qui sont associés à la maladie grave. Cette recherche permettra d’établir une plateforme pour identifier rapidement les déterminants clés de la maladie grave dans les nouveaux variants qui émergent ou émergeront dans le futur;
- Créer et tester une nanoparticule, conçue pour exprimer la protéine de nucléocapside (N) hautement conservée du SRAS-CoV-2, dans des modèles animaux. Il s’agit de déterminer si un vaccin à base de nucléocapside confère une protection accrue contre les variants préoccupants du SRAS-CoV-2;
- Produire et tester un vaccin composé de la nucléocapside et des antigènes de spicule du SRAS-CoV-2 afin d’élargir la protection contre tous les variants.
Ces travaux permettront de mieux comprendre quels sont les gènes ou les mutations qui sont responsables de la gravité de la maladie et permettront une pré-évaluation plus rapide de la capacité pathogène des nouveaux virus émergents à l’avenir. Ils permettront également d’évaluer et de valider l’efficacité de nouveaux vaccins expérimentaux et de stratégies de vaccination utilisant des vaccins à base de nucléocapside, seuls ou en combinaison avec les vaccins actuels, pour élargir la protection contre tous les variants du SRAS-CoV-2.
Budget
Contribution en argent de 625 000 $