Efficacité germicide du rayonnement ultraviolet-C continu et pulsé sur des modèles pathogènes et sur le SARS-CoV-2

Le CoV-2 peut survivre sur des surfaces pendant des jours. Le besoin pressant de méthodes efficaces de désinfection et de stérilisation des surfaces couramment utilisées a inondé le marché de lampes UV émettant des rayonnements et d’appareils UV portatifs non éprouvés. Les inquiétudes suscitées par des allégations non prouvées et les risques directs et indirects potentiellement importants que ces dispositifs peuvent présenter pour la santé publique, la sécurité et l’environnement ont conduit la FDA et Santé Canada à émettre des exigences techniques et des avertissements à l’intention des fabricants, mais les données fondées sur la recherche concernant leur efficacité sont limitées.

Pour tester l’efficacité germicide des sources de lumière UV-C par rapport aux DEL UV, nous avons irradié des suspensions de gouttelettes de SARS-CoV-2 et de plusieurs autres microbes avec des DEL UV disponibles sur le marché (260 nm, 273 nm, 277 nm et 280 nm), une lampe UV pour hotte à flux laminaire (pic de 254 nm) et une source de lumière excimère KrCl (222 nm). Une série de doses d’UV-C a été appliquée aux lames pendant différentes durées.

Bien que la dose nécessaire pour avoir un effet varie d’une source à l’autre, le SARS-CoV-2 était également sensible à toutes les sources de rayons UV-C : 99,99 % du virus présent dans nos échantillons a été inactivé.  Notre étude suggère que l’incorporation de dispositifs UV-C émettant à 222 nm pour la décontamination des surfaces présente l’avantage d’une activité germicide supérieure sans effets néfastes sur la santé (c.-à-d. pénétration des tissus et dommages aux protéines). Cela souligne l’importance de vérifier les émissions spectrales des sources de lumière ultraviolette fabriquées, en rapportant des méthodologies détaillées pour l’acquisition de données sur les sensibilités spécifiques des agents pathogènes à la lumière UV-C.

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