Chercheurs du réseau CoVaRR-Net 

Marc-André Langlois, Université d’Ottawa, directeur général de CoVaRR-Net, codirecteur du projet
Curtis Cooper, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, directeur associé clinique de la biobanque CoVaRR-Net, codirecteur du projet

Angela M. Crawley, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, directrice de la biobanque CoVaRR-Net
Amy Hsu, Institut de recherche Bruyère, directrice de la plateforme de données CoVaRR-Net
Raphael Saginur, Hôpital d’Ottawa, codirecteur de la bioéthique de CoVaRR-Net

Cochercheurs et collaborateurs

Corey Arnold, Université d’Ottawa
Ronald A. Booth, Association des laboratoires régionaux de l’Est de l’Ontario (ALREO)
Catharine A. Buchan, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa
Julian Little, Université d’Ottawa
Kiran Nakka, Université d’Ottawa
Martin Pelchat, Université d’Ottawa
Jennifer A. Quaid, Université d’Ottawa

RÉSUMÉ SIMPLIFIÉ

Le projet de recherche « Halte à la propagation Ottawa » a débuté à l’automne 2020 et il est financé par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et le Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC). Il compte 1 000 participants et étudie les réponses immunitaires au SRAS-CoV-2 au fil du temps. Les participants peuvent avoir été déclarés positifs à une infection par le SRAS-CoV-2, avoir été vaccinés ou les deux. Les participants ont donné des échantillons de sang et de salive tous les mois pendant 10 mois. Des milliers d’échantillons de sang et de salive ont été analysés et plus de 1 500 questionnaires détaillés ont été remplis au cours de l’étude.

Des questions demeurent toutefois sans réponse. Notamment :

  • Combien de temps dure l’immunité après une infection par le SRAS-CoV-2 ou une vaccination contre ce virus?
  • Le fait de recevoir deux doses de la même marque de vaccin confère-t-il une immunité à long terme plus forte que le fait de « mélanger » les marques de vaccin?
  • Y a-t-il des personnes présentant certaines caractéristiques qui sont plus susceptibles d’être infectées?
  • Dans quelle mesure une infection antérieure par le SRAS-CoV-2 ou une vaccination antérieure contre ce virus protège-t-elle contre les variants nouveaux et émergents?
  • Comment l’intervalle entre les doses de vaccin affecte-t-il l’immunité?
  • La vaccination protège-t-elle contre les symptômes post-infection (c’est-à-dire la COVID-19 longue ou le syndrome post-COVID)?

L’équipe de recherche tente de répondre à ces questions. Pour ce faire, nous allons continuer à suivre 300 de nos participants à l’étude « Halte à la propagation Ottawa » pendant deux années supplémentaires. Tous les deux mois, il leur sera demandé de fournir de la salive et du sang pour l’isolement du sérum. Tous les quatre mois, ils devront fournir un prélèvement sanguin plus important pour permettre des recherches plus poussées. Ces échantillons permettront à l’équipe de suivre l’immunité due à une infection antérieure par le SRAS-CoV-2, l’efficacité des vaccins et les infections postvaccinales par des variants émergents. Nous comparerons les réponses en anticorps de personnes présentant des caractéristiques différentes et la durée de ces réponses en anticorps. Il est important de noter que nous fournirons également à la biobanque CoVaRR-Net des échantillons sanguins ordinaires provenant de participants qui ont été suivis pendant près d’un an déjà, avant la vaccination et parfois avant l’infection.

Budget

CoVaRR-Net : Contribution en argent de 300 000 $