Les troisième et quatrième doses de vaccin élargissent et prolongent l’immunité contre le SRAS-CoV-2 chez les patients adultes atteints de maladies inflammatoires à médiation immunitaire

Pilier 4
Génomique fonctionnelle et structure-fonction des variants préoccupants

Nous avons précédemment démontré que les réponses immunitaires chez les patients atteints de maladies inflammatoires à médiation immunitaire (MIMI) diminuaient plus rapidement après une 2^e dose de vaccin à ARNm contre le SARS-CoV-2 que chez les témoins en bonne santé.  Cela a incité à donner la priorité à la 3^e dose chez les patients souffrant de MIMI. Dans notre deuxième étude de cette série, nous avons examiné les effets des 3^e doses sur les réponses immunitaires deux à quatre semaines après la 3^e vaccination et nous avons constaté que la diminution de la stimulation des lymphocytes T qui se produit après les 2^e doses était globalement rétablie après une 3^e dose de vaccin et que de solides réponses en anticorps et en lymphocytes T contre Omicron et les souches ancestrales du virus étaient maintenues chez les patients souffrant d’une MIMI .

À la suite de ces études, nous avons examiné les réponses immunitaires chez les patients atteints de MIMI en mesurant les niveaux d’anticorps, la liaison et la reconnaissance des anticorps, et les réponses des lymphocytes T trois à quatre mois après les 3^e et 4^e doses du vaccin contre le SARS-CoV-2 en mesurant les réponses contre les variants de type sauvage Ba.1, et BA.5. Nous avons constaté que les 3^e doses étaient suffisantes pour rétablir et prolonger les réponses des anticorps et des lymphocytes T chez les patients atteints de MIMI à des moments plus éloignés après la vaccination. De plus, la reconnaissance et la liaison des anticorps contre plusieurs variants ont été élargies, ce qui suggère une plus grande étendue de la réponse des anticorps. Les effets des 4^e doses étaient minimes, mais également prolongés.  Il est intéressant de noter que les patients traités par anti-TNF, en particulier ceux traités pour une maladie inflammatoire de l’intestin, ont montré des réponses anticorps plus faibles, même après les 4^e doses.  Les réponses des lymphocytes T ont augmenté avec les doses successives, la production précoce de cytokines étant prédictive des réponses de neutralisation à des moments prolongés. Notre étude soutient la recommandation de schémas de vaccination à trois ou quatre doses chez les patients atteints de MIMI.

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