Chercheurs du réseau CoVaRR-Net

Anne-Claude Gingras, Sinai Health Systems, directrice du Pilier 4 et chef de projet

Louis Flamand, Université Laval, directeur du Pilier 3

Jennifer Gommerman, Université de Toronto, directrice du Pilier 1
Jason Moffat, Université de Toronto, adjoint du Pilier 4
Nazeem Muhajarine, Université de la Saskatchewan, directeur du Pilier 8
Ioannis Ragoussis, Université McGill, directeur du Pilier 5
James Rini, Université de Toronto, adjointe du Pilier 4
Jesse Shapiro, Université McGill, directeur du Pilier 6
Nozumu Yachie, Université de la Colombie-Britannique, adjoint du Pilier 4

Collaborateurs

Allison McGeer, Toronto Invasive Bacterial Diseases Network (TIBDN)
Samira Mubareka, Toronto Invasive Bacterial Diseases Network (TIBDN)
Heidi Wood, Laboratoire national de microbiologie

Résumé simplifié

Les vaccins contre la COVID-19 actuels ont été conçus pour apprendre au système immunitaire de notre corps à reconnaître le coronavirus et à l’empêcher de se lier à la surface d’une cellule et d’y pénétrer. Selon la partie du virus utilisée pour créer ces vaccins, les variants peuvent être moins bien reconnus par le système immunitaire d’une personne, se propager plus facilement ou causer une maladie plus grave.

Au Canada, plusieurs variants se propagent dans différentes régions du pays, faisant du Canada une mosaïque de variants. De plus, comme le virus continue de muter, de nouveaux variants apparaîtront avec le temps. L’un des problèmes existants est que, pour être prêts à faire face aux futurs variants, nous devons être en mesure de comprendre de nombreux variants simultanément et non pas seulement quelques-uns à la fois.

Les membres du Pilier 3 ont élaboré des expériences visant à déterminer dans quelle mesure les molécules du système immunitaire d’une personne peuvent empêcher les protéines du coronavirus de se lier à la surface d’une cellule ou empêcher un virus modifié de pénétrer dans les cellules. Pour examiner le comportement des nouveaux variants, nous mettrons au point de nouvelles technologies permettant de tester des centaines, puis des milliers de variants possibles afin d’anticiper ceux qui pourraient échapper au système immunitaire ou infecter différents types de cellules de l’organisme (p. ex., poumons, intestins, cerveau et paroi des vaisseaux sanguins).

Ces études amélioreront notre capacité à examiner les nouveaux variants à mesure qu’ils apparaissent comme des menaces pour nos programmes de vaccination actuels au Canada. Les stratégies élaborées à partir de ces études pourraient être appliquées aux futurs plans de recherche sur les pandémies, ce qui placerait le Canada dans une meilleure position pour répondre à la prochaine menace pour la santé publique.

Budget

CoVaRR-Net : Contribution en argent de 200 000 $